Publié le 17 août 2023 • 4 min de lecture
Même si vous ne pouvez pas influencer la valeur du dollar canadien, il est possible d’optimiser les opérations de change entre le dollar américain et son homologue canadien. Grâce à nos cinq conseils, évitez de trop payer pour vos dollars américains lors de vos séances de magasinage transfrontière.
1. Procurez-vous des USD avant votre départ
L’un des moyens les plus efficaces pour minimiser les frais de change est de vous procurer des dollars américains à la banque, avant votre départ. Dans les GAB de certaines banques canadiennes, il est possible de retirer des dollars américains. Vous pouvez également vous rendre dans une succursale ou alors commander des dollars américains en ligne et les faire livrer chez vous.
2. Ouvrez un compte bancaire en USD
Bon nombre de banques canadiennes proposent l’ouverture d’un compte bancaire en USD ; cette démarche sera d’autant plus facile si vous disposez déjà d’un compte canadien dans cet établissement. Détenir un compte en USD vous permet d’acheter au moment qui vous convient le montant en dollars américains dont vous avez besoin.
Ainsi, en surveillant le marché, vous pouvez convertir une somme importante quand les taux sont bas. Vous pouvez aussi transférer régulièrement des fonds entre vos comptes en CAD et en USD, ce qui vous évitera d’avoir à payer un montant plus important, à la dernière minute, si les taux sont élevés juste avant votre départ.
3. Utilisez une carte de crédit en USD
En ayant une carte de crédit en USD dans votre portefeuille, vous pouvez faire des achats en dollars américains et éviter les fluctuations quotidiennes du taux de change. Grâce à un tel compte, vous payez facilement votre solde en USD.
Pour économiser encore davantage, vous pouvez même demander une carte de crédit domiciliée aux États-Unis. Il s’agit d’une carte de crédit émise par une banque américaine. Celle-ci vous permettra de faire des achats en dollars américains et d’économiser sur les frais sur opérations effectuées à l’étranger avec une carte de crédit domiciliée au Canada (généralement de 2,5 à 3 % pour les achats aux États-Unis).
Certaines banques offrant des services transfrontières permettent aux Canadiens de demander une carte américaine en utilisant leur adresse et leurs antécédents de crédit au Canada.
4. Cherchez les meilleurs taux
Si vous n’avez pas réussi à vous procurer tous les dollars américains dont vous avez besoin avant votre expédition de magasinage, ne vous inquiétez pas : il existe encore des solutions.
Lorsque vous êtes aux États-Unis, nous vous recommandons de vérifier le taux de change en vigueur auprès d’une source fiable – par exemple, la Banque du Canada. Comparez ensuite ce taux avec celui proposé par les banques ou bureaux de change à proximité, et vous saurez ainsi lequel est le plus compétitif.
Conseil : les aéroports et bureaux de change des zones touristiques appliquent souvent des taux de change défavorables, car la demande est forte. Vous obtiendrez de meilleures conditions en attendant d’être dans un lieu qui attire moins de touristes.
5. Faites attention aux frais supplémentaires
N’oubliez pas qu’il y a d’autres frais, à part les frais d’opération de change, lorsque vous convertissez de l’argent. Tout comme les frais de conversion prélevés par les bureaux de change, les frais des GAB à l’étranger ainsi que les frais d’accès au réseau américain peuvent amputer votre budget de magasinage.
Certains frais de change sont inévitables, mais en vous tenant informé, vous aurez plus de chances de minimiser le coût de vos opérations de change et d’obtenir les options les moins coûteuses.
Les États-Unis regorgent d’aubaines, de produits uniques et d’articles qu’on ne trouve pas chez nous. En planifiant vos opérations de change, vous pouvez maximiser la valeur de vos achats.
Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.
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