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Conseils pour tirer le maximum d’un séjour de magasinage aux États-Unis

Par Diane Amato

Publié le 30 août 2024 • 9 min de lecture

Pour les Canadiens qui vivent près des États-Unis, il est difficile de résister à l’envie de traverser la frontière pour faire des achats. Si vous souhaitez vous y rendre pour une petite thérapie par le magasinage, voici quelques conseils afin de tirer le maximum de votre séjour aux États-Unis.

Planifiez votre virée de magasinage aux États-Unis

Avant de partir de la maison, consultez les temps d’attente aux postes frontaliers les plus proches sur le site Web de l’Agence des services frontaliers du Canada. Si vous n’avez pas de contraintes quant à votre itinéraire, demandez à votre passager de garder un œil sur l’application CBP Border Wait Time et soyez prêt à changer de poste au dernier moment.

Essayez d’éviter les heures de pointe, surtout lors de jours fériés, comme le vendredi précédent une longue fin de semaine ou le lundi suivant. Si vous devez voyager pendant une longue fin de semaine, il est préférable de traverser la frontière tôt (avant 7 h) ou tard (après 20 h).

Procurez-vous une carte Nexus

Le pire, au moment de traverser la frontière, c’est l’attente. Mais imaginez qu’il y ait un moyen de dépasser cette longue file de voitures et d’arriver à destination plus tôt ?

Eh bien, il y en a un : se procurer une carte NEXUS. Dans le cadre d’un programme conjoint de l’Agence des services frontaliers du Canada et du United States Customs and Border Protection, la carte NEXUS permet aux voyageurs préautorisés à faible risque de traverser plus rapidement les frontières. Nota : Toutes les personnes qui voyagent avec vous doivent détenir une carte NEXUS pour utiliser les voies désignées.

Pour obtenir une autorisation, vous devez remplir une demande complète en ligne et rencontrer un agent de services frontaliers à qui vous fournirez des empreintes digitales et une lecture rétinienne. Le processus peut prendre quelques mois. Grâce à cette carte, au coût de 50 $ et valide pendant cinq ans, vous réduirez le temps d’attente et le stress aux frontières.

En prime, votre carte NEXUS vous autorise à utiliser une file spéciale (plus courte) aux points de contrôle de sécurité de la plupart des principaux aéroports canadiens et américains, peu importe votre destination.

Renseignez-vous sur les exemptions personnelles

Avant de planifier votre séjour aux États-Unis, assurez-vous de connaître la valeur en dollars des marchandises que vous pouvez rapporter au Canada.

Aucune exemption personnelle n’est prévue pour les achats faits lors de séjours de moins de 24 heures – vous devez vous trouver aux États-Unis pendant au moins 24 heures pour pouvoir demander une exemption jusqu’à 200 $ CAN de marchandises en franchise de droits et de taxes. (Les produits du tabac et les produits alcoolisés ne sont pas inclus dans cette exemption.) Après 48 heures, vous pouvez rapporter jusqu’à 800 $ CAN de marchandises en franchise de droits et de taxes, y compris des quantités déterminées de produits du tabac et de produits alcoolisés.

Déclarez toujours vos achats, même si vous pensez qu’ils ne sont pas admissibles à une exemption. Dans le pire des cas, vous pourriez devoir payer certains droits et certaines taxes, mais ils sont peu élevés par rapport aux pénalités que vous subirez si les agents découvrent des marchandises non déclarées dans vos bagages. Sans parler du temps que vous perdrez à répondre aux questions sur vos achats. Règle de base : Dites toujours la vérité !

Renseignez-vous sur la franchise de droits

Même si vous avez dépassé la limite permise de l’exemption personnelle, vous n’aurez peut-être pas à payer de droits sur certains achats faits de l’autre côté de la frontière.

Grâce à l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), aucun droit n’est exigible sur la plupart des produits importés destinés à un usage personnel s’ils portent une mention indiquant qu’ils sont fabriqués au Canada, aux États-Unis ou au Mexique. Les produits du Chili et du Costa Rica pourraient également être libres de droits, car le Canada a conclu des accords de libre-échange distincts avec ces pays.

De plus, pour les séjours de 48 heures ou plus, vous pouvez rapporter des marchandises d’une valeur qui dépasse votre exemption personnelle, jusqu’à concurrence de 300 $, et payer un droit spécial de sept pour cent si les produits proviennent d’un pays qui figure sur la longue liste des « pays les plus favorisés ». Toutefois, vous devrez payer des taxes canadiennes sur tous les achats qui dépassent la limite d’exemption personnelle.

Pour estimer les droits et les taxes à payer sur des achats précis, utilisez l’estimateur sur le site Web de l’Agence des services frontaliers du Canada.

Présentez une demande de carte de crédit domiciliée aux États-Unis

Si vous vous rendez fréquemment aux États-Unis, vous pouvez présenter une demande de carte de crédit domiciliée aux États-Unis. Contrairement à une carte de crédit en dollars US domiciliée au Canada, une carte de crédit domiciliée aux États-Unis n’est pas assortie de frais sur opérations à l’étranger (habituellement jusqu’à 2,5 %) sur les achats effectués aux États-Unis. Ces frais peuvent représenter des montants importants si vous vous rendez régulièrement aux États-Unis pour y faire des achats.

Une carte de crédit domiciliée aux États-Unis peut aussi faciliter le retour d’articles achetés en territoire américain, car vous ne subirez aucune répercussion liée à une diminution de la valeur du dollar canadien ultérieure à votre achat.

Vous pouvez présenter une demande de carte de crédit domiciliée aux États-Unis auprès d’une banque canadienne. Sélectionnez une carte qui offre un programme de récompenses ou une assurance voyage pour tirer le maximum d’avantages.

Ouvrez un compte bancaire aux États-Unis

L’idéal lorsque vous vous procurez une carte de crédit domiciliée aux États-Unis est de l’associer à un compte d’épargne ou de chèques aux États-Unis. Si vous possédez les deux, vous pouvez rembourser votre carte de crédit (ou toute autre carte de commerce de détail américain) en dollars américains à partir de votre compte bancaire, sans avoir à payer de frais d’opération de change.

Si vous magasinez souvent au sud de la frontière ou que vous êtes un hivernant qui passe quelques mois par année aux États-Unis, vous pouvez régulièrement déposer des fonds dans votre compte aux États-Unis lorsque le taux de change est favorable. De cette façon, vous n’aurez pas à vous soucier des diminutions de la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain entre vos séjours. Vous disposerez déjà de fonds en dollars américains dans votre compte pour payer vos factures.

Soyez à l’affût des offres pour Canadiens

De nos jours, le dollar canadien traîne constamment derrière le dollar américain, cela vaut donc la peine de demeurer à l’affût des offres spéciales de certaines entreprises américaines. En effet, un achat effectué au sud de la frontière n’est peut-être pas aussi avantageux qu’il en a l’air après avoir tenu compte du taux de change.

Toutefois, pour de nombreux détaillants, hôtels et restaurants situés près de la frontière, les clients canadiens représentent une bonne partie de leur chiffre d’affaires. Ils proposent donc souvent des offres spéciales, comme des réductions ou des promotions « dollar canadien à parité avec le dollar américain » à leurs clients du Nord. N’hésitez pas à mentionner que vous êtes canadien et à présenter votre permis de conduire pour tenter d’obtenir une réduction.

Pour faciliter la recherche de bonnes affaires, inscrivez-vous aux infolettres de vos boutiques et centres commerciaux préférés ou suivez-les sur Instagram, afin de vous tenir au courant des offres. . Vous pouvez faire de même pour les hôtels et les restaurants. Si vous vous inscrivez à leur programme de fidélisation, certains hôtels vous enverront également des offres spéciales par courriel, ce qui vous permettra de planifier votre voyage en conséquence.

Vous avez également avantage à connaître les moments auxquels les magasins américains tiennent des ventes importantes, souvent juste après certaines fêtes célébrées aux États-Unis (comme l’Action de grâce américaine), en janvier et à la fin de l’été (de la mi-juillet à la fin d’août). Recherchez les coupons et les offres sur les sites Web destinés aux adeptes du magasinage transfrontière, comme Crossbordershopping.ca.

Renseignez-vous également sur les produits réellement moins chers aux États-Unis, car vous pourriez trouver de bonnes affaires où vous vous y attendez le moins, comme sur les pneus d’hiver, la literie et les jouets. Même si vos marques de vêtements ou de chaussures préférées n’offrent pas de rabais intéressants, vous pourriez économiser sur certains produits essentiels !

Tenez compte de la valeur des « articles difficiles à trouver au Canada »

Mis à part les bonnes affaires, les achats aux États-Unis ne sont pas toujours synonymes de réductions. Cependant, de nombreuses boutiques et marques offertes aux États-Unis ne se retrouvent tout simplement pas au Canada (pensez à Trader Joe et à Target). Si vous voyez votre virée de magasinage transfrontière comme une occasion d’acheter des articles qu’on ne retrouve pas au Canada, le temps et les efforts peuvent en valoir la peine.

Les Canadiens sont des adeptes des virées de magasinage aux États-Unis depuis des décennies, que ce soit pour bénéficier d’offres spéciales, acheter des articles de marques américaines ou savourer des dumplings chez Trader Joe. En planifiant vos séjours, vous bénéficierez de réductions tout en évitant les temps d’attente, et profiterez ainsi pleinement de votre virée de magasinage transfrontière.

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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