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Cinq bonnes raisons de ne pas voyager aux États-Unis avec beaucoup d’argent liquide

Par Lynda Sydney

Publié le 26 juin 2018 • 8 min de lecture

Avant de partir aux États-Unis, nombre de gens continuent de passer à la banque pour acheter une somme importante en dollars US. Bien que le huard ait gagné du terrain par rapport au billet vert ces derniers temps, nous sommes encore loin de la parité – et le taux de change est défavorable aux Canadiens. Voici cinq bonnes raisons de ne pas apporter beaucoup d’argent liquide lors de votre prochain voyage aux États-Unis.

Vacances, escapades de fin de semaine ou migration hivernale annuelle : quelles que soient vos raisons d’aller aux États-Unis, l’argent est une considération majeure à l’étape de la planification. Même si nous vivons de plus en plus dans une société sans argent liquide, beaucoup de gens continuent de passer à la banque pour acheter une somme importante en dollars US avant d’aller aux États-Unis.

Bien que le huard ait gagné du terrain par rapport au billet vert ces derniers temps, nous sommes encore loin de la parité – et le taux de change est désavantageux pour les Canadiens. Voici cinq bonnes raisons de ne pas apporter beaucoup d’argent liquide lors de votre prochain voyage aux États-Unis.

1. Ce n’est pas prudent

S’il ne faut pas partir aux États-Unis avec beaucoup d’argent liquide, c’est d’abord pour une raison très simple : vous pourriez perdre cet argent ou vous le faire voler – et vous n’en verriez plus la couleur. En cas de perte de votre carte de débit ou de crédit, vous êtes protégé par votre institution financière. Vous pouvez immédiatement annuler la carte, et en général, on ne vous tiendra pas responsable des achats frauduleux effectués avec la carte.

Conseil : il serait sage d’avoir avec vous une photocopie recto verso de chacune de vos cartes de débit et de crédit. Ne conservez pas ces copies au même endroit que vos cartes. Ainsi, en cas de perte, vous n’aurez aucun mal à trouver les numéros des cartes et les autres données qui y figurent. Et enregistrez dans votre téléphone cellulaire les numéros à composer en cas d’urgence pour joindre votre banque et les émetteurs de vos cartes.

2. Si le taux de change s’améliore, vous ne pourrez pas en tirer profit

En changeant une grosse somme avant de partir en voyage, vous limitez à une seule option : le taux de change en vigueur le jour de l’opération. Par contre, en changeant plusieurs petites sommes au fil de votre voyage – ou même en changeant une grosse somme d’un coup si jamais le taux devient attrayant –, vous réduirez le risque de devoir vous contenter d’un taux médiocre à la veille de votre départ.

Si vous faites de fréquents voyages au sud de la frontière, vous devriez envisager la possibilité d’ouvrir un compte bancaire aux États-Unis. Vous pourriez ainsi vous servir de la carte de débit associée à ce compte pour régler vos achats sans avoir à payer de frais sur opérations à l’étranger ou pour retirer de l’argent aux GAB locaux. Certaines banques canadiennes offrent des comptes bancaires aux États-Unis et permettent même aux titulaires de les gérer par l’intermédiaire des services bancaires en ligne. Un titulaire peut donc surveiller le taux de change et, lorsqu’il est favorable, virer des fonds à partir d’un compte canadien vers son compte aux États-Unis.

3. Vos achats ne seront pas protégés

Une carte de crédit peut offrir une couverture-achat, de même qu’une assurance accident de voyage et une assurance annulation ou interruption de voyage, en plus de couvrir les achats de première nécessité et les locations de voiture ; toutefois, beaucoup de gens ne réalisent pas qu’ils paient des frais sur opérations à l’étranger d’environ 2,5 % lorsqu’ils se servent d’une carte de crédit canadienne aux États-Unis. Ces frais sont habituellement inclus dans le montant total d’un achat – on peut en connaître le montant en déterminant le taux de change applicable et en effectuant une soustraction à partir du coût de l’achat.

Si vous allez souvent aux États-Unis, songez à la possibilité de demander une carte de crédit en dollars US afin de ne pas payer de frais sur opérations à l’étranger lorsque vous faites des achats. Une telle carte vous aidera à établir votre cote de solvabilité aux États-Unis – ce qui vous sera utile si vous désirez un jour vous installer dans ce pays ou y acheter une résidence de vacances.

Conseil : le moyen le plus simple, le plus rapide et le moins coûteux de rembourser le solde de vos cartes de crédit en dollars US, y compris celles de grands magasins, est d’utiliser un compte bancaire aux États-Unis. Évitez de vous retrouver dans une situation où il vous faudrait rembourser ces soldes en envoyant une traite ou un télévirement à partir d’un compte en dollars canadiens.

4. Vous n’obtiendrez ni points ni récompenses

La plupart des cartes de crédit, dont celles en dollars US, offrent des programmes de points à échanger contre des primes-voyages, des séjours à l’hôtel, des articles ou d’autres avantages. En général, vous accumulerez des points lorsque vous utiliserez une carte de crédit pour payer un achat ; parfois, vous obtiendrez même des points supplémentaires pour vos achats chez des détaillants participants, ce qui vous permettra de maximiser vos récompenses et éventuellement de réaliser des économies.

5. Il existe des façons plus sûres d’avoir accès à de l’argent liquide – au moment où vous en avez besoin

Il est bon d’avoir un peu d’argent liquide pour les petits achats, les pourboires et les dépenses imprévues. Si vous payez avec votre carte de débit en dollars US à l’épicerie, dans une station-service ou chez d’autres détaillants admissibles, vous pouvez utiliser l’option de remise en argent pour obtenir quelques dollars US. Cela vous aidera à éviter les frais habituellement exigés aux GAB.

En terminant, mentionnons qu’à votre retour, si vous voulez changer l’argent qu’il vous reste, les banques canadiennes accepteront les billets, mais pas les pièces de monnaie. Si vous réalisez à l’aéroport qu’il vous reste une poignée de monnaie, vous chercherez peut-être à vous en débarrasser en achetant n’importe quoi. En réglant vos achats avec une carte de débit ou de crédit, vous éviterez d’accumuler inutilement des pièces de monnaie américaines. C’est une petite raison de plus – d’ordre pratique – de limiter votre utilisation de l’argent liquide.

Les comptes bancaires américains RBC Bank vous permettent de retirer sans frais des fonds en dollars américains à plus de 50 000 GAB aux États-Unis.1 Utilisez notre localisateur de GAB pour trouver un GAB sans frais à proximité lorsque vous vous trouvez aux États-Unis.

1 Il n’y a pas de frais associés à l’accès à ces GAB, mais des frais sur compte standard et des restrictions touchant les opérations s’appliquent. Pour trouver un GAB sans frais près de vous, allez au www.rbcbank.com/atms. Si vous ne trouvez pas de GAB sans frais à proximité, vous pouvez utiliser votre carte de débit RBC Bank pour faire un retrait en espèces lors de vos achats chez nombre de grands commerces de détail, comme des épiceries, ou vous rendre à un GAB américain et demander un remboursement des frais d’accès au GAB. Pour faire une demande de remboursement des frais, il vous suffit d’ouvrir une session Banque en direct et d’envoyer un message sécurisé au service du soutien. Toutes les demandes de remboursement des frais sont assujetties à des limites ; consultez le Barème de frais personnels pour obtenir plus de renseignements.

RBC  Debit Card

Une présentation de RBC Bank MC U.S.

Services bancaires transfrontières pour Canadiens.

RBC Bank désigne RBC Bank (Georgia), National Association (« RBC Bank »), une filiale américaine en propriété exclusive de Banque Royale du Canada. Elle est membre de la Federal Deposit Insurance Corporation (« FDIC ») des États-Unis. Les comptes de dépôt américains sont assurés par la FDIC jusqu’à concurrence du montant maximum prévu par la loi. Les produits et services bancaires américains sont offerts par RBC Bank. Les produits et services bancaires canadiens sont offerts par Banque Royale du Canada. Les comptes de dépôt américains ne sont pas assurés par la Société d’assurance-dépôts du Canada (« SADC »).

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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