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Quitter le Canada pour les États-Unis : Troisième partie

Par Diane Amato

Publié le 12 octobre 2018 • 6 min de lecture

Troisième partie : Vous êtes arrivé. Et maintenant ? Cinq conseils pour une transition aisée

Vous voilà chez vous aux États-Unis, prêt à entamer votre nouvelle vie. Il y a maintenant un certain nombre de choses à faire assez tôt, pour faciliter la transition. Voici cinq conseils pour partir du bon pied.

1. Achetez une voiture (si n’avez pas importé la vôtre du Canada).

Si votre voiture ne vous a pas suivi aux États-Unis, vous aurez besoin de vous en procurer une autre. Un prêt-auto ou une location peut être difficile à obtenir pour un Canadien récemment installé aux États-Unis. Heureusement, il existe des stratégies afin de contourner les obstacles pour obtenir une voiture adaptée à vos besoins et à votre mode de vie.

  • Trouvez un concessionnaire ouvert aux expatriés. Certains concessionnaires, surtout dans les villes où habitent beaucoup d’expatriés, offrent des programmes qui aident les Canadiens à acheter ou à louer une voiture aux États-Unis. De nombreux constructeurs européens, comme Volkswagen, Porsche et Mercedes, ont des programmes spéciaux pour étrangers.

  • Utilisez un service de financement ou de location de voiture pour expatriés. Certaines entreprises, moyennant des frais, aident les expatriés à se procurer une voiture aux États-Unis. International Auto Source et ExpatRide sont deux entreprises qui servent d’intermédiaire pour l’obtention d’un prêt-auto ou d’une location.

2.  Obtenez un permis de conduire américain et immatriculez votre voiture dans votre État de résidence.

Que vous ayez acheté un véhicule aux États-Unis ou importé le vôtre, il faudra l’immatriculer et obtenir un permis de conduire.

Pour immatriculer votre voiture, vous aurez besoin des titres originaux du véhicule, de votre permis de conduire, de l’acte de vente (si le véhicule est neuf) et des documents de la U.S. Customs and Border Protection (si vous avez importé le véhicule).

Vous pourriez avoir à fournir une preuve d’assurance auto américaine, de même qu’un certificat d’inspection de la sécurité et du système d’émission de votre véhicule si vous l’avez importé du Canada.

Les visiteurs peuvent utiliser un permis de conduire étranger pour un certain temps seulement (qui varie d’un État à l’autre). Passé ce délai, il vous faudra un permis américain. Comme Canadien, vous n’aurez pas à repasser des examens de conduite. Il suffira d’échanger votre permis canadien pour un permis américain délivré par l’État où vous résidez.

Les règles, la réglementation et les procédures en matière de transport tendent à varier d’un État à l’autre. Contactez les autorités responsables du transport dans votre État (Department of Motorized Vehicles, ou plus couramment le DMV) pour vous renseigner sur les documents à avoir avant de prendre la route.

3.  Assurez votre maison et votre voiture.

Même si l’assurance auto n’est pas obligatoire dans votre État de résidence, elle est fortement recommandée. Les polices d’assurance auto aux États-Unis sont très semblables à celles qui sont offertes au Canada. Il serait donc avantageux de comparer les prix, les protections et les franchises avant de faire votre choix. Vous pouvez habituellement vous procurer votre assurance auto et habitation chez le même assureur afin de profiter d’une réduction.

Que vous soyez propriétaire ou locataire, les assurances habitation se comparent à ce que vous trouveriez au Canada. Vous devrez toutefois souscrire une assurance contre les inondations si vous résidez dans un secteur à haut risque. L’État fédéral n’impose pas cette protection si vous résidez dans un secteur à risque modéré ou faible, mais nous la recommandons tout de même. Pour savoir si la zone où vous habitez est considérée comme à haut risque d’inondation, consultez le site du FEMA Flood Map Service Center.

4.  Demandez un numéro de sécurité sociale.

Si vous avez le droit de travailler aux États-Unis, il vous faut un numéro de sécurité sociale. Ce numéro sert à déclarer vos revenus à l’État et à déterminer votre admissibilité aux prestations de sécurité sociale.

Pour en obtenir un, vous devez remplir une demande de carte de sécurité sociale (formulaire SS-5) et fournir les originaux de deux documents faisant foi de votre identité, de votre statut d’immigrant, de votre droit de travailler et de votre âge. Comme pièces recevables, vous pouvez fournir un visa, un permis de travail ou un Employment Authorization Document (EAD), un certificat de naissance ou un passeport.

Vous pouvez déposer la demande avant de quitter le Canada, ou en personne sur place.

5.  Procurez-vous un téléphone cellulaire avec forfait américain.

Ici encore, un manque d’antécédents de solvabilité suffisants aux États-Unis pourrait poser un obstacle. Ces antécédents sont requis pour obtenir un forfait cellulaire aux États-Unis. Or, établir des antécédents exige du temps et vous ne voudrez probablement pas attendre. Puisqu’utiliser un téléphone cellulaire avec forfait canadien aux États-Unis serait beaucoup trop coûteux, une autre solution sera requise.

Prenez un forfait prépayé chez un fournisseur américain comme AT&T, Verizon, T-Mobile ou Sprint. Avec un peu de chance, vous pourrez même garder votre téléphone actuel. Il pourrait suffire de simplement changer de carte SIM et de prendre un forfait avec prépaiement des données, des appels et des textos. Puisqu’il est habituellement facile de prépayer plus de données, d’appels et de textos en ligne au fil des besoins, cette solution n’est pas particulièrement contraignante. Dans certains cas, elle vous coûtera même moins cher qu’un forfait postpayé traditionnel.

Si vous n’avez pas de numéro de sécurité sociale, vous pourriez aussi verser un dépôt de garantie de 500 $ à 1 000 $. On vous le rembourse normalement après 12 mois, si votre compte est en règle. Pour les fournisseurs, il s’agit d’un moyen peu risqué de servir une clientèle qui n’a pas encore établi ses antécédents de solvabilité.

Après avoir suivi ces cinq étapes, vous serez en bonne voie d’être établi aux États-Unis. Il faudra ensuite planifier votre avenir en tant que résident américain. Pour en savoir plus, lisez le prochain article !

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Une présentation de RBC Bank MC U.S.

Services bancaires transfrontières pour Canadiens.

RBC Bank désigne RBC Bank (Georgia), National Association (« RBC Bank »), une filiale américaine en propriété exclusive de Banque Royale du Canada. Elle est membre de la Federal Deposit Insurance Corporation (« FDIC ») des États-Unis. Les comptes de dépôt américains sont assurés par la FDIC jusqu’à concurrence du montant maximum prévu par la loi. Les produits et services bancaires américains sont offerts par RBC Bank. Les produits et services bancaires canadiens sont offerts par Banque Royale du Canada. Les comptes de dépôt américains ne sont pas assurés par la Société d’assurance-dépôts du Canada (« SADC »).

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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