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Cinq questions à se poser avant de refinancer son hypothèque aux États-Unis

Par Diane Amato

Publié le 30 septembre 2020 • 5 min de lecture

Bien que le refinancement de votre hypothèque s’accompagne de plusieurs avantages – comme avoir accès à des dollars américains et peut-être bénéficier d’un taux d’intérêt ou de versements inférieurs –, il ne s’agit pas d’une décision à prendre à la légère. En effet, votre niveau d’endettement s’en trouvera augmenté et vos paiements mensuels pourraient eux aussi s’accroître.

1. Pourquoi ai-je besoin de refinancer mon hypothèque ?

Souhaitez-vous profiter d’un taux d’intérêt inférieur ou utiliser la valeur nette de votre maison pour entreprendre des rénovations, partir en voyage ou financer votre mode de vie transfrontière ?

D’abord et avant tout, il est important de savoir ce qui vous pousse à refinancer votre hypothèque, et ce que vous comptez faire des liquidités dont vous disposerez. Le refinancement de votre hypothèque doit vous aider à faire face à un besoin financier ou réaliser un objectif important.

2. Quelle est la valeur nette de ma maison ?

En général, la valeur nette de votre maison doit être d’au moins 20 % pour être admissible à une nouvelle hypothèque. Ce 20 % correspond à la portion qui vous appartient, le reste représentant ce que vous devez encore à votre prêteur hypothécaire. En général, vous pouvez emprunter jusqu’à 80 % de la valeur nette de votre propriété.

En plus du solde de votre hypothèque, vous devez également tenir compte de la valeur de votre maison sur le marché. Il se peut que vous pensiez pouvoir en obtenir 300 000 $, mais qu’en dirait un évaluateur ? L’évaluation de votre maison représente normalement une des conditions d’un refinancement, mais avant de commencer, il peut s’avérer judicieux de faire vos propres recherches – notamment en examinant les propriétés comparables dans votre quartier – pour avoir une idée approximative en tête.

3. Suis-je propriétaire depuis suffisamment longtemps ?

Une portion de chaque versement sert à payer les intérêts, alors que le reste est utilisé pour rembourser le solde de l’hypothèque. Au cours des premiers mois et des premières années, une part plus importante de vos versements est associée au paiement des intérêts, mais ce ratio diminue graduellement au fil des ans (vers la fin de votre terme, la majorité de vos versements est utilisée pour rembourser votre capital).

En procédant au refinancement hâtif de votre hypothèque, le solde n’aura pas eu le temps de diminuer de façon significative. Si vous continuez de refinancer de temps à autre, votre solde demeurera essentiellement inchangé – et le moment où vous aurez finalement remboursé votre hypothèque pourrait vous sembler bien loin.

De plus, chaque refinancement s’accompagne de frais de conclusion de vente, il vous faut donc tenir compte de leur incidence sur votre prêt. Votre taux d’intérêt inférieur vous permettra-t-il de compenser ces frais rapidement ? Prévoyez-vous demeurer propriétaire de la maison suffisamment longtemps pour profiter pleinement du taux d’intérêt ou des versements inférieurs ?

4. Suis-je admissible à une nouvelle hypothèque ?

À mesure que les années passent, notre situation financière évolue. Il est possible qu’elle passe par des moments plus difficiles et que le niveau d’endettement augmente.

Avant d’opter pour le refinancement, nous vous suggérons de vérifier votre cote de solvabilité. Vous vous assurerez ainsi qu’elle est suffisamment élevée pour être admissible à une nouvelle hypothèque et à un taux avantageux. Discutez avec l’un de nos conseillers en prêts hypothécaires transfrontières pour déterminer votre admissibilité à une hypothèque et décider s’il s’agit du bon moment pour agir.

5. L’opération en vaut-elle la peine malgré les frais de clôture ?

Les frais de clôture font partie intégrante du processus de refinancement et peuvent représenter entre 2 % et 5 % du montant de votre hypothèque. Il se peut que vous puissiez ajouter ces frais au nouveau prêt au lieu de les rembourser de votre poche.

Si la valeur de votre maison a augmenté ou que vous refinancez alors que les taux d’intérêt sont plus avantageux, il se peut que la valeur nette que vous utilisez – et l’argent que vous épargnerez en raison du taux d’intérêt inférieur – compense largement ces frais. Il est donc important de savoir à combien s’élèveront les frais de clôture, d’en tenir compte dans votre budget, et de faire vos calculs afin de vous assurer que le refinancement représente une décision judicieuse dans votre cas.

Calculez le nombre de mois dont vous aurez besoin pour compenser ces frais. Si vous prévoyez demeurer propriétaire de la maison plus longtemps que cette période, ils se paieront d’eux-mêmes, et vous profiterez des avantages découlant de l’opération.

Le refinancement d’une maison peut vous permettre de réduire vos versements hypothécaires ou de profiter de la valeur nette de votre maison pour régler des dépenses importantes ou rembourser un des dettes. Assurez-vous simplement de tenir compte des motifs, circonstances et frais associés au refinancement.

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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