Pensez comme un athlète olympique et décrochez l’emploi !
Publié le 22 janvier 2018 • 5 min de lecture
« Même après l’âge de 20 ans, j’ai toujours donné la priorité au sport », dit Mme Cockburn. Elle ne réalisait pas que bon nombre des aptitudes qu’elle était en train d’acquérir comme athlète feraient d’elle une candidate idéale dans une foule de parcours professionnels.
« Surtout en début de carrière, les candidats à l’emploi ont parfois beaucoup de mal à se démarquer par leur CV, déclare Trina Boos, présidente de Boost Agents Inc. De plus en plus, les entreprises recherchent des candidats dont le profil est rehaussé par des antécédents sportifs ou artistiques. » On a besoin de gens qui sont intéressants sur plusieurs plans, et les entreprises comprennent que les compétences non techniques sont à la fois précieuses et difficiles à transmettre.
Vous aussi pouvez développer les cinq aptitudes qui font des athlètes des candidats de choix au 21e siècle :
1. Persévérance
« Le dynamisme des athlètes leur permet de surmonter des difficultés devant lesquelles d’autres abandonneraient », dit Mme Boos. Mme Cockburn ajoute que les athlètes qui font de la compétition doivent aussi savoir quand redoubler d’efforts et quand prendre une pause. « Tout athlète qui veut parvenir au sommet doit adopter une approche stratégique qui lui permet d’être au meilleur de sa forme au moment qui compte vraiment. » Non seulement les athlètes sont incroyablement persévérants, mais ils savent faire la différence entre les moments où il faut briller et ceux où il n’est pas nécessaire d’y aller à fond. Un employeur qui embauche un athlète sait qu’il sera à la hauteur lorsque les circonstances l’exigeront.
2. Confiance en soi
Chaque année, Mme Boos organise une série de dîners sous le thème de la « Prochaine génération » afin de découvrir des nouveaux diplômés talentueux et de les guider ensuite vers la réussite. Elle a constaté que les candidats exceptionnels possèdent souvent, outre les connaissances liées à leurs études, des aptitudes dans des domaines comme l’athlétisme.
Jason Dunphy est l’un de ces jeunes de talent qui ont participé à cette série de dîners axés sur le réseautage. Il vient d’obtenir un poste de superviseur de comptes à l’agence Leo Burnett. « Il suffisait de regarder Jason pour savoir qu’il allait réussir », souligne Mme Boos. Le jeune homme attribue une bonne part de son assurance à son expérience des compétitions d’arts martiaux de haut niveau. « Me sortir des situations inconfortables dans lesquelles je me plaçais est devenu une seconde nature, déclare Jason Dunphy. Les situations inconfortables font tout simplement partie de la vie pour moi. Et grâce à cette assurance que j’ai acquise, je peux maintenant avoir confiance en ma capacité d’affronter les difficultés et de trouver des solutions, peu importe l’obstacle que je dois surmonter. »
Une étude réalisée à l’Université Cornell confirme que Jason Dunphy voit juste au sujet de l’assurance propre aux athlètes. Selon cette étude, publiée dans le Journal of Leadership and Organizational Studies, les gens qui ont pratiqué régulièrement un sport durant leurs études secondaires ont davantage d’assurance, d’estime d’eux-mêmes et d’aptitudes pour le leadership que ceux qui se sont adonnés à d’autres activités parascolaires ou qui n’ont simplement pas participé à de telles activités.
3. Aptitudes pour la collaboration
Même si le sport que pratiquait Karen Cockburn n’était pas un sport d’équipe, elle s’empresse de préciser qu’il faut une petite armée pour amener un athlète jusqu’au podium. « Quand on pratique un sport individuel, chaque succès est le résultat d’un travail d’équipe », déclare Mme Cockburn. Un athlète qui participe à des compétitions de haut niveau doit collaborer avec d’autres athlètes, des entraîneurs, des médecins, des physiothérapeutes, des entraîneurs biomécaniques, ainsi qu’avec toute une équipe de soutien. Parce qu’ils ont l’habitude d’être entourés de multiples spécialistes, les athlètes développent une facilité pour la collaboration axée sur un objectif commun. Cette aptitude pour le travail d’équipe est précieuse dans un milieu de travail.
4. Facilité à communiquer
Ce qu’on fait souvent a tendance à devenir facile pour nous. Les athlètes apprennent très jeunes à parler en public comme conférenciers motivateurs et à répondre aux questions des médias. « L’aptitude à communiquer s’améliore par la pratique », mentionne Mme Cockburn. Une personne qui maîtrise l’art de s’adresser aux médias ou à ses collègues n’aura aucun mal à souligner l’importance de certaines priorités ou à présenter clairement le contenu de programmes et d’initiatives.
5. Résilience
Les athlètes de haut niveau ont une perception particulière du monde qui les entoure. Selon une étude réalisée à l’Université Stanford, le sport favorise le développement de l’esprit critique et améliore l’aptitude à réfléchir aux enjeux moraux ou éthiques. « Un athlète n’aborde pas une situation comme tout le monde parce qu’il ne voit pas l’échec de la même façon », dit Mme Boos. Pour un athlète, l’échec est une occasion d’apprendre comment faire mieux et donc d’analyser les raisons de l’échec, puis de faire le nécessaire pour obtenir de meilleurs résultats la fois suivante.
Dans le marché concurrentiel que nous connaissons, les compétences non techniques que nous venons de décrire pourraient être ce qui fera pencher la balance en votre faveur et vous faire décrocher l’emploi !
Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.
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