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Les dix diplômes collégiaux qui rapportent le plus

Par Renee Sylvestre-Williams

Publié le 1 mai 2018 • 9 min de lecture

Les collèges canadiens représentent un lieu de prédilection pour l’apprentissage d’un métier.

Tout étudiant qui s’apprête à investir des milliers de dollars dans ses études veut savoir s’il aura un emploi dans son domaine après l’obtention de son diplôme. Après tout, plus vite il obtient un emploi, plus vite il pourra commencer à rembourser ses prêts et à investir dans d’autres sphères de sa vie.

Quand on s’attarde aux frais de scolarité, au marché du travail et au salaire moyen que touchent les diplômés, on constate que certains diplômes valent plus que d’autres. Dans le milieu universitaire, ce sont les diplômés en dentisterie et en médecine qui touchent, en moyenne, les salaires les plus élevés (et qui contractent les dettes étudiantes les plus élevées). Au niveau collégial, selon une étude 2010 de Statistique Canada, les diplômés des secteurs des affaires, de la santé, des finances et de l’ingénierie obtiennent les diplômes les plus rentables au Canada.

Les frais de scolarité varient d’une province à l’autre, c’est pourquoi ceux indiqués ci-dessous constituent des moyennes. La facture pourrait être plus ou moins élevée, selon les frais demandés par l’établissement choisi et l’admissibilité à des bourses ou à des stages rémunérés.

Il ne faut pas oublier non plus que certains secteurs d’activité connaissent une forte croissance alors que d’autres reculent. La croissance actuelle et future fluctue. C’est dans cet esprit que nous vous présentons les dix diplômes collégiaux les plus payants :

« Quel que soit le programme que vous choisissez, un budget solide, une bonne planification et des efforts soutenus sont la clé du succès. »

Affaires et commerce (général)

  • Salaire moyen : 61 363 $

  • Frais de scolarité moyens pondérés pour un étudiant canadien à temps plein : 7 068 $

  • Frais de scolarité par session pour la première année (au Seneca College en 2017-2018) : 1 987 $

  • Frais de scolarité pour la première année (au British Columbia Institute of Technology en 2017-2018) : 5 612 $

  • Frais de scolarité pour la première année (à la Saskatchewan Polytechnic en 2017-2018) : 6 500 $

Au cours des prochaines années, on prévoit une croissance positive de l’emploi dans les milieux des affaires et du commerce au sein des grands marchés du pays. Les diplômés dans ces domaines peuvent se lancer dans une variété de secteurs en tant que comptables, administrateurs et gestionnaires. Les perspectives du gouvernement fédéral sont particulièrement bonnes à l’Île-du-Prince-Édouard, au Québec et en Ontario.

Marketing

  • Salaire moyen : 62 645 $

  • Frais de scolarité pour la première année (moyenne canadienne) : 7 068 $

  • Frais de scolarité pour la première année (au British Columbia Institute of Technology en 2017-2018) : 5 612,48 $

  • Frais de scolarité pour la première année (au Seneca College en 2017-2018) : 7 334 $

  • Frais de scolarité par session pour la première année (à la Saskatchewan Polytechnic en 2017-2018) : 6 500 $

Le gouvernement du Canada prévoit que l’offre et la demande d’emplois dans ce secteur seront à peu près équivalentes : entre 2015 et 2024, le nombre d’emplois devrait s’établir à 16 600 et celui des chercheurs d’emploi à 16 000. Les emplois pour les diplômés en marketing touchent notamment l’expansion des affaires, la vente et l’étude de la consommation.

Finances et services de gestion financière

  • Salaire moyen : 63 072 $

  • Frais de scolarité moyens pondérés pour un étudiant canadien à temps plein : 7 068 $

  • Frais de scolarité pour la première année (au British Columbia Institute of Technology en 2017-2018) : 5 612,48 $

  • Frais de scolarité pour la première année (au Seneca College en 2017-2018) : 4 028 $

  • Frais de scolarité pour la première année (au Camosun College en 2017-2018) : 7 600 $

The Economist a récemment publié une vidéo (anglais) selon laquelle les étudiants en finances seraient les plus susceptibles de faire partie du club du 1 % des personnes les plus riches. La croissance des emplois dans le secteur des finances devrait être modérée. Les analystes financiers et analystes en placement devraient avoir la cote, plus particulièrement en Ontario et sur Bay Street.

Assurances

  • Salaire moyen : 69 472 $

  • Frais de scolarité moyens pondérés pour un étudiant canadien à temps plein : 7 068 $

  • Frais de scolarité pour la première année (au Seneca College en 2017-2018) : 4 028 $

  • Frais de scolarité pour la première année (au New Brunswick Community College en 2017-2018) : 3 250 $

  • Frais de scolarité pour la première année (à la Saskatchewan Polytechnic en 2017-2018) : 6 500 $

Les emplois en assurance devraient continuer de croître, mais possiblement à un rythme limité compte tenu du vieillissement de la population canadienne (qui ne souscrit plus de nouvelles polices d’assurance) et des répercussions financières des feux de forêt en Alberta. Les entrepreneurs et les entreprises en démarrage dans le domaine de la technologie en assurance pourraient transformer les compagnies d’assurance traditionnelles et créer de nouvelles occasions d’emploi.

Services de diagnostic, d’intervention et de traitement connexes au domaine de la santé

  • Salaire moyen : 69 850 $

  • Frais de scolarité moyens pondérés pour un étudiant canadien à temps plein : 6 191 $

  • Frais de scolarité par session pour la première année (au British Columbia Institute of Technology en 2017-2018) : 3 715 $

  • Frais de scolarité pour la première année (au Algonquin College en 2017-2018) : 6 246 $

  • Frais de scolarité pour la première année (au College of the North Atlantic en 2017-2018) : 2 973 $

Ce secteur regroupe des professions comme celles de thérapeute respiratoire, de technicien en imagerie par résonance magnétique (IRM) et de technicien en ultrasonographie. Les emplois dans ces domaines exigent un diplôme collégial de deux ou trois ans ou un diplôme d’un programme approuvé. Bien qu’aucune donnée nationale ne soit disponible, les marchés de Toronto et de l’Ontario s’attendent à une croissance positive dans ce secteur.

Criminologie

  • Salaire moyen : 70 267 $

  • Frais de scolarité moyens pondérés pour un étudiant canadien à temps plein : 5 721 $

  • Frais de scolarité par session (au North Island College en 2017-2018) : 4 995 $

Il faut savoir que la plupart des diplômes en criminologie sont de niveau universitaire et mènent souvent à des études en sociologie. Au cours des trois prochaines années, les marchés où la demande en criminologie sera la plus forte seront ceux de l’Alberta et de la Colombie-Britannique.

Transport maritime

  • Salaire moyen : 79 132 $

  • Frais de scolarité moyens pondérés pour un étudiant canadien à temps plein : 6 191 $

  • Frais de scolarité pour la première année (au British Columbia Institute of Technology en 2017-2018) : 7 710 $

  • Frais de scolarité par session pour la première année (au Nova Scotia Community College en 2017-2018) : 2 912 $

  • Frais de scolarité par session pour la première année (au Georgian College en 2017-2018) : 2 490 $

Des emplois dans le transport maritime et l’industrie pétrolière vous attendent, comme ceux d’officier de pont et de chef des machines (anglais). C’est le domaine que vous avez choisi ? Bonne décision : le gouvernement du Canada prévoit une pénurie de main-d’œuvre dans le transport maritime entre 2015 et 2020 – environ 11 000 nouveaux emplois seront créés et il n’y aura que 7 600 travailleurs qualifiés pour les pourvoir.

Transport aérien

  • Salaire moyen : 85 556 $

  • Frais de scolarité moyens pondérés pour un étudiant canadien à temps plein : 6 157 $

  • Frais de scolarité par session pour la première année (au British Columbia Institute of Technology en 2017-2018) : 2 819 $

  • Frais de scolarité pour la première année (au Seneca College en 2017-2018) : 4 028 $

  • Frais de scolarité pour la première année (au Georgian College en 2017-2018) : 3 232 $

Le transport aérien inclut des emplois tels que contrôleur aérien et spécialiste de l’exploitation des aérodromes. Comme pour le secteur du transport maritime, on prévoit une pénurie de main-d’œuvre, ce qui entraînera une demande accrue de travailleurs.

Machines fixes (installateur et opérateur)

  • Salaire moyen : 95 567 $

  • Frais de scolarité moyens pondérés pour un étudiant canadien à temps plein : 5 582 $

  • Frais de scolarité par session pour la première année (au Cambrian College en 2017-2018) : 1 966 $

  • Frais de scolarité pour la première année (au Centennial College en 2017-2018) : 2 936 $

  • Frais de scolarité pour la première année (au Nova Scotia Community College en 2017-2018) : 3 220 $

Les emplois dans ce secteur comprennent l’installation, l’opération et la réparation de sources d’alimentation qui s’inscrivent dans le cadre de la participation du Canada à des projets énergétiques, notamment l’énergie éolienne. Qui dit investissement continu du Canada dit croissance des emplois entre 2015 et 2024. On estime que 12 300 emplois seront créés et que 11 900 nouveaux chercheurs d’emploi entreront dans ce marché.

Exploitation minière et exploitation pétrolière (technologue/technicien)

  • Salaire moyen :102 986 $

  • Salaire moyen :102 986 $

  • Frais de scolarité pour la première année (au Seneca College en 2017-2018) : 4 431 $

  • Frais de scolarité pour la première année (au British Columbia Institute of Technology en 2017-2018) : 6 270 $

  • Frais de scolarité par session pour la première année (au Cambrian College en 2017-2018) : 1 466 $

Les perspectives d’emploi dans ces secteurs sont favorables. Entre 2015 et 2024, Statistique Canada prévoit une augmentation du nombre d’emplois techniques dans les sciences physiques. L’organisme s’attend à ce qu’il y ait 10 100 emplois pour 9 900 nouveaux chercheurs d’emplois.

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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