Publié le août 8, 2023 • 2 min de lecture
Sachant que plus des deux tiers des étudiants de niveau postsecondaire au Canada comptent habiter ailleurs qu’au domicile familial durant leurs études et que ce sont souvent les parents qui paient la note, avez-vous évalué combien il vous en coûtera ?
Si beaucoup de parents optent pour un logement en location, certains choisissent d’investir en achetant un logement pour héberger leur enfant pendant ses études. Mais quand est-il judicieux de faire ce choix ? Posez-vous les cinq questions suivantes pour prendre votre décision.
1. Quelles sont les caractéristiques du marché local ?
Le choix dépendra en partie du lieu où se trouve l’établissement d’enseignement. Les prix seront probablement plus élevés dans un vaste marché urbain que dans une petite ville. Le marché est-il volatil ou stable ? Faites d’abord vos recherches.
2. Est-ce que je veux avoir des locataires ?
Si vous comptez louer une partie du bien aux colocataires de votre enfant, renseignez-vous sur les aspects logistiques et juridiques du statut de bailleur. Êtes-vous prêt à assumer l’entretien du logement ? Que ferez-vous si quelqu’un ne paie pas son loyer à temps ?
3. Combien de temps est-ce que je compte garder le logement ?
Comptez-vous vendre le logement lorsque votre enfant aura terminé ses études, ou continuerez-vous de l’offrir en location ? Il pourrait être plus rentable de le garder comme placement locatif. S’il est situé dans une ville universitaire, vous n’aurez en principe pas de difficulté à trouver des locataires.
4. Qui en profitera ?
S’agit-il d’un achat à court terme, ou avez-vous d’autres enfants susceptibles de fréquenter le même établissement ? Élaborez une planification à long terme et envisagez de garder le logement plus longtemps pour en tirer plus de valeur.
5. Ai-je fait tous les calculs nécessaires ?
Calculez le seuil de rentabilité. N’oubliez pas de tenir compte des dépenses annexes, comme l’entretien, les réparations, les taxes et les assurances. Évitez également d’utiliser votre épargne-retraite pour effectuer cet investissement si cela risque de compromettre votre avenir financier.
Il y a toujours un conseiller en prêts hypothécaires RBC pour vous conseiller et examiner avec vous vos options.
Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.
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