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Ralentissement de l’inflation au Canada en décembre

Par Nathan Janzen

Publié le 25 janvier 2023 • 3 min de lecture

Le rapport suivant a été publié pour la première fois par Services économiques RBC le 17 janvier 2023.

* La croissance de l’IPC d’une année sur l’autre a ralenti, passant de 6,8 % en novembre à 6,3 % en décembre.

* La hausse du prix des aliments a ralenti et le prix du pétrole a chuté.

* L’inflation générale demeure élevée, mais montre de nouveaux signes d’essoufflement.

* On s’attend à ce que la Banque du Canada relève le taux directeur de 25 points de base la semaine prochaine.

Le fléchissement de 13 % d’un mois sur l’autre du prix du pétrole explique en grande partie le recul de l’inflation globale en décembre. La hausse du prix des aliments s’établit à 10,1 % d’une année sur l’autre et demeure donc exceptionnellement élevée. Elle est toutefois légèrement inférieure à son niveau de novembre (10,3 %). Les frais d’intérêt hypothécaires (en hausse de 18 % d’une année sur l’autre) et les loyers ont poursuivi leur ascension, tandis que les prix des biens durables, comme les appareils électroménagers, ont augmenté moins vite. Les tensions inflationnistes ont continué de s’atténuer pour d’autres biens et services. Selon les mesures d’inflation de la Banque du Canada (BdC), la moyenne médiane et tronquée sur trois mois a crû plus lentement qu’au début de l’été, mais reste supérieure à la cible de 1 % à 3 % de la BdC. Nous estimons que 60 % du panier de l’IPC a progressé plus rapidement que l’extrémité supérieure de la fourchette cible de la BdC au cours de cette période. Cette proportion a peu changé depuis novembre, mais est inférieure au sommet de plus de 75 % atteint en juillet dernier.

Une hausse de 25 points de base du taux du financement à un jour de la BdC semble encore probable la semaine prochaine. Cela dit, nous continuons de croire que le cycle de relèvement actuel tire à sa fin. Les pressions inflationnistes sont encore supérieures à la fourchette cible de la BdC, mais elles montrent des signes persistants d’allègement. À l’échelle mondiale, elles ont également diminué en raison de la baisse du prix des marchandises et de l’atténuation des perturbations touchant les chaînes d’approvisionnement. Le taux de chômage, qui demeure faible, pousse les salaires à la hausse et risque de compromettre la baisse de l’inflation. Cependant, le fléchissement du marché du travail en 2023 est probablement déjà amorcé : les hausses musclées des taux d’intérêt en 2022 se répercutent sur le pouvoir d’achat des ménages et des entreprises, qui repoussent certaines décisions.

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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