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7 façons de réduire les répercussions financières d’un divorce

Par Amanda Reaume

Publié le 11 août, 2023 • 5 min de lecture

Malheureusement, les divorces sont fréquents au Canada. Or, ce passage obligé peut avoir des conséquences émotionnelles et financières, surtout si les avocats et les tribunaux sont de la partie. Si vous pouvez dès le départ collaborer dans le but de comprendre ce que chacun demande et de cerner les désaccords potentiels, le processus sera plus facile – et moins coûteux.

Voici quelques éléments à prendre en considération dans le cadre d’un divorce :

1. Faire passer la logique et les faits avant les émotions

Sans doute passez-vous par toute une gamme d’émotions, alors que votre nouvelle réalité s’impose. Cependant, quand la facette émotionnelle d’une séparation ou d’un divorce prend le dessus, il devient difficile de traiter efficacement les aspects financiers. Au moment d’entamer les discussions, essayez de mettre vos émotions de côté, ne serait-ce que temporairement, et d’aborder chaque décision sous l’angle de la logique et des faits. Cela devrait vous aider à parvenir à une division juste et équitable des actifs.

2. Remettre les choses en perspective

La décision de mettre fin à un mariage n’est pas toujours consensuelle. Il se peut que vous ressentiez de la tristesse, de la honte ou de la colère et que cela vous empêche de penser clairement. Le fait de remettre en perspective votre divorce et votre façon de communiquer pourrait vous aider à rester productif tout au long du processus.

  • Ce n’est pas une compétition : Le divorce est une transition, et personne ne gagne ni ne perd vraiment. Si, dans certaines circonstances, il peut être indiqué de faire appel aux services d’un avocat pour régler des différends, essayez de privilégier les négociations amicales.

  • Concentrez-vous sur la résolution : Faites en sorte d’aboutir le plus équitablement possible. Plus vite cela se fera, plus vite vous pourrez passer à la prochaine étape de votre vie.

  • Maintenir la paix : Le mariage est terminé, mais il se peut que vous ayez encore toute une vie de coparentalité devant vous. Il n’est déjà pas facile de gérer la garde des enfants, les horaires et les questions parentales lorsqu’on est en couple. Le divorce ajoute donc une couche de complexité pour les deux ex-époux. Si quelque chose ne se passe pas comme prévu, essayez d’expliquer clairement votre point de vue au lieu de jeter le blâme sur l’autre.

3. Favoriser la collaboration

Dans la mesure du possible, discutez avec votre ex afin de vous entendre sur divers sujets comme la division des actifs, la garde et la pension alimentaire des enfants et le partage des biens. C’est l’un des moyens les plus efficaces de régler une séparation. Un dialogue ouvert et honnête vous permettra de vous comprendre mutuellement et de trouver des solutions aux désaccords.

4. Établir des priorités et faire ensuite des compromis

Avant toute discussion, prenez le temps de réfléchir à ce qui est important pour vous. Avec quoi êtes-vous entré dans le mariage et qu’est-ce qui constitue, selon vous, un règlement équitable ? Classez vos souhaits par ordre de priorité, afin de déterminer les compromis que vous êtes prêt à accepter. Cette façon de faire est susceptible d’accélérer le processus et d’éviter de se retrouver en cour.

5. Mettre les choses par écrit

Au lieu de confier les rênes à un tiers, essayez de mettre par écrit ce sur quoi vous êtes tous les deux d’accord : garde des enfants, vacances, congés scolaires, activités parascolaires, etc. Quelle école les enfants fréquenteront-ils ? Dans quel quartier ? Y aura-t-il une pension alimentaire pour enfants à payer ? Une pension alimentaire matrimoniale ? Est-ce que chaque personne est responsable de souscrire une assurance vie en cas de tragédie ? Plus vous consignerez d’éléments vous-même, moins votre divorce risque de vous coûter cher.

6. Privilégier la médiation à la voie judiciaire

La dissolution d’un mariage peut peser lourd financièrement si on porte l’affaire en cour. Les coûts liés à la division des actifs, les honoraires d’avocats et les frais de justice peuvent rapidement s’accumuler. Si vous ne pouvez pas régler certains aspects de votre séparation en équipe, les autres méthodes de résolution de litiges comme la médiation et le divorce collaboratif sont des avenues intéressantes pour atténuer les conflits et économiser de l’argent. Si vous devez retenir les services d’un avocat, assurez-vous d’avoir tous les documents requis en ordre, y compris les déclarations de revenus, les états des résultats et les relevés de placements.

7. Penser aux répercussions fiscales

À mesure que vous avancez dans votre processus de divorce, vous devez savoir qu’il peut y avoir des répercussions fiscales considérables sur certains éléments. Par exemple, au Canada, les pensions alimentaires pour enfants ne sont pas imposables, mais les pensions alimentaires matrimoniales le sont. Gardez cela à l’esprit dans vos négociations, et veillez à mettre de l’argent en réserve pour couvrir tous les impôts futurs à payer si vous recevez une pension alimentaire matrimoniale.

Personne ne s’engage dans un mariage en s’attendant à ce qu’il échoue. Mais en cas de divorce, il est important d’essayer de trouver un règlement de la manière la plus efficace et la moins coûteuse possible. En misant sur la collaboration, une bonne communication et la médiation – au besoin –, vous pourriez réduire vos frais juridiques au minimum et ainsi conserver l’argent dans vos poches respectives.

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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