Onome Ako, cheffe de la direction d’Action contre la faim : générer des idées pour les gens et la planète
Publié le 15 février 2024 • 5 min de lecture
Le leadership de sa cheffe de direction s’appuie sur ses valeurs d’équité, d’inclusion héritées de son éducation au Nigéria. Par leurs actions axées sur la collectivité, ses parents lui ont inspiré son sens aigu des responsabilités et son désir d’apporter des changements systémiques.
Mme Ako a immigré au Canada en 2008, animée d’une volonté d’agir à bon escient pour les familles et les collectivités dans le besoin. Elle est cliente de RBC depuis son arrivée et rappelle que RBC a été la seule à lui approuver une carte de crédit avec garantie. Elle puise également de ses propres expériences sa détermination pour lutter contre la faim.
Redéfinir l’image d’une cheffe de direction
En 2023, Mme Ako a été récompensée par un des Prix canadiens de l’entrepreneuriat féminin RBC dans la catégorie du Prix de l’évolution sociale : Influence nationale. Depuis plus de trois décennies, ces prix reconnaissent et célèbrent les avancées des femmes canadiennes qui se sont particulièrement distinguées sur le plan de leurs accomplissements, de leur influence et de leur incidence.
On souhaite ainsi saluer son rôle significatif dans la lutte contre la crise alimentaire mondiale. « C’est un véritable honneur de partager cette reconnaissance avec tant d’autres femmes remarquables qui ont une incidence dans différentes sphères de la vie, explique-t-elle. C’est une occasion inespérée de promouvoir le travail de mes collègues et de souligner que d’autres ressources doivent être affectées à la crise alimentaire. »
Elle ajoute que le prix est également un exemple concret pour sa fille de sept ans et pour d’autres qu’elles peuvent devenir ce qu’elles veulent. « À plusieurs endroits où je vais, je suis généralement la seule femme et la seule personne noire. Pas tout à fait l’image qu’on peut se faire d’une cheffe de direction. »
S’attaquer à la crise alimentaire persistante
Action contre la faim est présente dans plus de 50 pays, compte plus de 8 000 employés et bénévoles qui viennent en aide à 28 millions de personnes dans le besoin. Mme Ako est devenue cheffe de la direction en 2021, au pic de la pandémie, au moment où la crise alimentaire avait pris beaucoup d’ampleur régionalement et mondialement. Elle explique la motivation qui l’a poussée à se joindre à l’organisme et à faire sienne la cause de la faim en ces mots :
« Chaque soir, plus de 800 millions de personnes se couchent le ventre vide. En 2021, la pandémie de COVID-19 a entraîné encore plus de personnes à l’échelle mondiale à souffrir de la faim. Lorsque l’on examine les zones névralgiques en situation de crise alimentaire, il s’agit d’endroits où règnent conflits, instabilité politique, changements climatiques et inégalités entre les sexes. Dans les endroits où nous travaillons, nous savons que les femmes mangent moins que les autres et après tout le monde. En tenant compte de tout ce qui se passait pendant cette période, je me considérais privilégiée de diriger un organisme qui s’attaquait à la crise alimentaire. »
Reposer sur une mission, une vision et des valeurs claires
Mme Ako souligne l’importance d’avoir une mission, une vision et des valeurs claires pour guider les activités de l’organisme. Ces principes lui permettent de réunir un réseau varié d’employés et de bénévoles et d’assurer une affectation efficace des ressources. Son leadership met l’accent sur l’établissement d’un milieu axé sur la collaboration et le respect marqué d’un grand sens des responsabilités et d’un puissant sentiment d’équité.
Bien qu’elle souligne que l’organisme adhérait déjà à ces valeurs avant son arrivée, selon elle, le fait de les définir clairement et résolument accroît l’intentionnalité et l’engagement envers ces valeurs. Les évaluations de rendement sont basées sur ces valeurs et l’équipe s’assure de travailler en harmonie avec elles. « J’ai aussi une responsabilité envers nos valeurs puisque ce sont celles que prône notre organisme », précise Mme Ako.
Surmonter les défis grâce à la sensibilisation et à l’éducation
Selon le rapport Lacune dans le financement de la lutte contre la faim 2024, l’écart à combler s’élève à 65 % dans les pays présentant les besoins les plus pressants. La nouvelle analyse révèle que seuls 35 % des demandes des pays touchés par une crise alimentaire ont été remplies en 2023, ce qui représente un déficit moyen de 65 %, en hausse de 23 % comparativement à l’année précédente.
Mme Ako et son équipe s’efforcent d’y répondre en faisant preuve de leadership dans le milieu, auprès des parties prenantes et en attirant l’attention sur les besoins des pays en crise. Ils travaillent en étroite collaboration avec les collectivités locales pour tirer profit des connaissances et des ressources existantes.
Elle souligne que RBC a été un partenaire financier de confiance qui a aidé son organisme à veiller à ce que les ressources atteignent les collectivités dans le besoin. « RBC joue un rôle important dans l’atteinte de notre objectif, c’est-à-dire d’amener les ressources financières jusqu’aux bons partenaires dans plus de 40 pays où nous travaillons. Nous entretenons une collaboration entière avec RBC. »
Grâce à une approche de leadership combinant passion et transparence, responsabilité et autonomie, Mme Ako fait toute la différence. Son travail au sein d’Action contre la faim Canada ne répond pas seulement aux besoins immédiats, mais il vise également à générer un changement social profond qui aura une incidence sur les générations à venir, partout au monde.
Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.
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