Publié le 16 octobre 2024 • 4 min de lecture
Au Canada, on ne manque pas de créateurs issus de la diversité qui ont des histoires intéressantes à raconter. Or, même si les possibilités de faire connaître son contenu sont plus nombreuses que jamais, l’industrie de la radiodiffusion et de la télévision d’aujourd’hui a encore du chemin à faire en ce qui concerne la représentativité.
En examinant les obstacles dans le secteur cinématographique et médiatique, l’équipe Médias et divertissements a constaté que, même si le processus de prêt ne répondait pas aux besoins des producteurs émergents, il y avait, parmi ceux qui ne parviennent pas à obtenir un financement, une surreprésentation des Noirs, Autochtones ou personnes de couleur. « Qu’il s’agisse des organismes de financement ou des diffuseurs, il existe depuis des années, de façon systémique, des obstacles qui empêchent les producteurs noirs, autochtones ou de couleur d’accéder à du financement qui leur permettrait de profiter d’occasions de créer du contenu », constate Margaret Lewis.
Mettre le doigt sur le problème
Le problème se pose lorsque les producteurs émergents cherchent un financement provisoire pour couvrir les besoins en trésorerie de la production avant de recevoir les crédits d’impôt (ce qui peut prendre de 18 à 24 mois). « Démontrer ses capacités sans portefeuille rend difficile l’obtention de financement, explique Mme Lewis. Habituellement, les prêteurs veulent voir un historique des projets aboutis, une expérience dans les demandes de crédits d’impôt et une base financière qui offre la sécurité. »
« Les producteurs émergents se retrouvent en quelque sorte dans une impasse, ajoute Cameron Skura, directeur de comptes commerciaux de patrimoine métis, qui a de l’expérience comme acteur. Un producteur peut avoir un projet entièrement financé, mais ne pas être en mesure d’obtenir le capital de départ nécessaire pour faire tourner les caméras. »
Proposition pour combler les lacunes d’accès
En collaboration avec divers organismes du secteur et en tirant parti de l’expertise des ressources de RBC, l’équipe Médias et divertissements a cerné les points de friction et a élaboré un procédé simplifié pour offrir l’accès à du crédit. En 2022, le programme de financement des producteurs émergents NAPC a été mis en place. Il a été conçu pour les producteurs qui :
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Ont une mention à titre de scénariste, de directeur ou de producteur au générique d’au moins un projet numérique ou télévisé.
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N’ont pas réalisé plus de deux productions sous leur bannière, ou détiennent une société de production en activité depuis moins de 24 mois.
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Ont obtenu du financement intermédiaire auprès de sociétés de catégorie investissement (p. ex., Ontario Créatif, Téléfilm Canada, Fonds Bell) pour la totalité de leur projet, et fournissent une vérification du financement.
Dans le cadre de l’engagement continu de RBC envers les propriétaires d’entreprise noirs et du soutien qu’elle offre aux artistes émergents, le programme de financement des producteurs émergents NAPC de RBC permet aux producteurs admissibles d’accéder à des capitaux sous la forme de prêts intermédiaires à la production pouvant atteindre 500 000 $.
Perfectionnement des aptitudes de l’avenir
Bien que ce programme soit en adéquation avec la priorité de longue date de RBC d’investir dans les arts, il offre également une occasion de favoriser les relations avec les spécialistes du financement dans le secteur médiatique et d’établir des liens avec une équipe bien formée et expérimentée.
« Le financement d’un projet est précieux, mais les conseils sur la façon de modifier ou d’adapter celui-ci afin qu’il puisse être financé le sont aussi », ajoute Andrew Giosa, vice-président, Médias et divertissements, à RBC. Il est très important que les films et les programmes télévisés qui sont produits soient aussi diversifiés et inclusifs que les collectivités dans lesquelles nous vivons. Ce programme propose une approche globale au soutien des producteurs émergents et contribue à la réalisation de leurs projets. »
Pour en savoir plus sur le programme de financement des producteurs émergents NAPC de RBC et sur les directives d’établissement d’une demande, veuillez vous adresser à un conseiller, Médias et divertissements, RBC.
Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.
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