Publié le 3 mai 2021 • 7 min de lecture
Malgré les nombreux défis que présente la COVID-19, l’entrepreneuriat, l’innovation en affaires et l’optimisme sont demeurés solides au Canada. Les Canadiens ont le goût de relever des défis, de saisir les occasions et de démarrer leur propre entreprise. Dans notre série #PourCommencer, nous fournissons des conseils pratiques, brisons des mythes et faisons appel à des experts pour aider les entrepreneurs potentiels à faire le saut.
Vous avez une bonne idée pour une entreprise ? Vous êtes sur le point de voler de vos propres ailes et de vous lancer en affaires, mais n’êtes pas convaincu d’être entièrement prêt ? Voici cinq mythes courants qui freinent les futurs propriétaires d’entreprise à passer à l’action.
Mythe n° 1 « J’ai besoin d’un capital important pour démarrer une entreprise. »
Le besoin favorise l’innovation et bon nombre d’entreprises florissantes ont été créées avec des ressources financières limitées.
Par exemple, la fondatrice de Muttluks, Marianne Bernard, dit que si elle avait eu plus de 500 $ dans son compte de banque, elle n’aurait pas créé son entreprise. « Je n’aurais pas eu à trouver une façon créative de gagner l’argent dont j’avais besoin pour effectuer mon prochain versement hypothécaire », dit-elle.
Vous voulez un exemple plus éloquent ?
En 1976, Steve Jobs et Steve Wozniak ont démarré Apple avec 1 500 $ en poche, et fabriqué des ordinateurs dans un garage emprunté.
Mythe déboulonné : Il y a toujours une façon de trouver de l’argent
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SheEO offre du soutien sur le plan du financement, du mentorat et du réseautage pour les femmes qui créent des entreprises engagées dans la liste des choses à faire dans le monde.
Mythe n° 2 : « Je suis trop vieux ou trop jeune. »
On peut devenir un entrepreneur à tout âge et à différentes étapes de la vie.
Les plus jeunes vous diront que c’est une bonne chose de démarrer une entreprise tôt dans sa carrière, car ça laisse beaucoup de temps devant soi. « De plus en plus de jeunes comprennent que si les choses ne fonctionnent pas du premier coup, ils ont le temps d’essayer autre chose », explique Scott Bowman, vice-président à Futurpreneur Canada pour l’Ontario, les Prairies et le Nord du Canada.
Les entrepreneurs plus âgés peuvent profiter de leur expérience pour démarrer, faire croître et prospérer leur nouvelle entreprise. Et c’est ce qu’ils font. Les Canadiens à la retraite ou au seuil de la retraite qui choisissent l’entrepreneuriat comme seconde carrière (« Encore Entrepreneurs ») tirent profit de leur vaste expérience et lancent une nouvelle entreprise lorsque leurs enfants ont quitté la maison familiale.
Mythe déboulonné : Il est possible de créer une entreprise à tout âge
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Mythe n° 3 : « Je n’aime pas prendre des risques. »
Vous n’avez pas besoin de sentir que vous sautez dans le vide pour lancer votre entreprise.
Il y a des étapes que vous pouvez suivre pour déterminer si votre idée est commercialisable, élaborer un plan d’affaires raisonnable et vérifier si le soutien financier est adéquat.
Si vous êtes ambitieux et croyez en votre idée, le plus grand risque est celui de passer à côté d’une occasion unique et d’avoir des regrets.
Mythe déboulonné : La résilience l’emporte sur le risque
Les nouveaux propriétaires d’entreprise voudront faire appel à un certain nombre de compétences à mesure que leur projet se concrétise. La témérité n’en fait pas partie.
Découvrez ce qu’il faut !
Mythe n° 4 : « Ce n’est pas dans ma personnalité. »
Les propriétaires d’entreprise ne sont pas tous des vendeurs hors pair avec une forte personnalité. Bien sûr, certains sont de redoutables négociateurs, mais les entrepreneurs ont différentes motivations.
Peut-être avez-vous une passion ou un savoir-faire que vous souhaitez partager avec le reste du monde ? Ou peut-être que vous voulez bâtir une entreprise qui vous permettra de trouver un meilleur équilibre dans votre vie.
Mythe déboulonné : Les entreprises sont bâties grâce à la passion, à l’ingéniosité et aux besoins, et non pas à la séduction
Découvrez comment et pourquoi ces propriétaires ont démarré leur entreprise.
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Lily Tse a fondé Think Dirty dans le but de lever le voile sur l’industrie de la beauté.
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Catherine Metrycki a créé Callia Flowers après avoir découvert un manque dans ce secteur.
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Ron Spreeuwenberg a lancé HiMama pour surmonter les défis de communication entre parents et enfants.
Mythe n° 5 : « Je dois quitter mon emploi avant de démarrer une entreprise. »
Les petits boulots n’ont jamais été aussi populaires ; bon nombre d’entrepreneurs ont trouvé des façons de marier leur emploi principal et leur activité secondaire. Par exemple, selon Etsy Canada, l’ouverture de nouvelles boutiques a augmenté de plus de 250 % durant le troisième trimestre de 2020, par rapport à la même période l’année précédente.
Les activités secondaires sont une bonne chose, car elles permettent de tester les perspectives à long terme de votre entreprise, tout en conservant votre filet de sécurité, puis de passer du statut de salarié à entrepreneur le moment venu. L’idée, c’est de trouver un équilibre afin d’avoir assez de temps à consacrer aux deux, tout en pouvant bénéficier d’une bonne nuit de sommeil.
Mythe déboulonné : Les petits boulots vous permettent de faire l’essai avant de vous lancer
Découvrez comment ces entrepreneurs ont fait.
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Les propriétaires de Green Beaver ont transformé leur passion en une entreprise florissante.
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L’entreprise Blast Off Fireworks était au départ un petit commerce d’appoint au secondaire.
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Kathleen Quinlan, propriétaire de Fiore Botanics, a commencé à faire des mélanges de produits pour la peau dans sa cuisine tout en travaillant comme massothérapeute.
Si l’un de ses obstacles vous a freiné dans votre envie de devenir entrepreneur, songez à la façon dont vous pouvez les surmonter pour réaliser votre rêve de démarrer votre entreprise.
Lorsque les affaires sont tout sauf habituelles, nous sommes là pour vous aider.
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RBC est là pour vous aider à cheminer vers votre projet d’entrepreneuriat avec des étapes de démarrage pratiques.
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Téléchargez le Guide de démarrage d’entreprise RBC, ou communiquez avec un conseiller en affaires RBC qui pourra vous aider à comprendre votre vision et vos objectifs d’affaires, à cerner les principales préoccupations dans votre plan d’affaires et à établir la bonne solution financière qui vous permettra de réaliser votre projet.
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Futurpreneur s’est engagée à aider les jeunes entrepreneurs à lancer et à faire prospérer leur entreprise, grâce à du financement et du mentorat.
Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.
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