Comment les entreprises de fabrication peuvent devenir plus concurrentielles et efficaces dans l’environnement actuel
Publié le 7 janvier 2021 • 6 min de lecture
La fabrication de pointe n’est pas qu’une question de technologie. Il s’agit de comprendre comment la gestion novatrice de la technologie peut améliorer les matériaux, les procédés et les produits et comment elle peut permettre aux entreprises de réagir et de se réorienter pour s’adapter aux conditions changeantes.
La fabrication de pointe ne se limite pas à l’adoption d’une technologie d’avant-garde. Pour comprendre comment atteindre les objectifs de fabrication et relever les défis du secteur, il faut que les gens d’affaires et ceux du domaine des technologies collaborent étroitement et c’est là que NGen entre en scène. Organisme sans but lucratif qui jumelle des entreprises de fabrication grâce aux nouvelles technologies, NGen a créé la supergrappe de la fabrication de pointe afin de procurer un avantage concurrentiel aux entreprises canadiennes. Cette supergrappe favorise une collaboration accrue au sein de l’écosystème manufacturier.
NGen a pour mission de positionner le Canada parmi les chefs de file de la fabrication de pointe, au profit de tous les Canadiens. À cette fin, l’organisme fait la promotion des capacités de fabrication du Canada tant au pays qu’à l’étranger ; fait connaître les techniques et produits novateurs, d’une entreprise et d’un secteur à l’autre ; soutient le développement d’une main-d’œuvre hautement qualifiée ; et investit conjointement dans des projets sectoriels qui procurent des résultats tangibles sur le plan de la fabrication.
Depuis le mois de mars, NGen a investi environ 80 millions de dollars en soutien direct à des entreprises canadiennes qui fabriquent des produits durables et concurrentiels servant à combattre la pandémie ventilateurs, trousses de dépistage, désinfectants, masques, etc.
Lors d’une récente conversation, le président-directeur général de NGen, Jayson Myers, a parlé de l’impact de la COVID-19 sur les entreprises canadiennes, de l’approche des entreprises qui s’en tirent bien, et du rôle que jouera la fabrication de pointe dans l’avenir.
L’impact de la COVID-19 sur le secteur manufacturier canadien
La COVID-19 a aggravé les difficultés existantes et généré de nouveaux risques. Elle a en particulier mis à l’épreuve la résilience de la chaîne logistique mondiale. La COVID-19 a également fourni aux entreprises canadiennes de nombreuses occasions de revoir leur offre. Par exemple, des fabricants de pièces pour véhicules automobiles se sont tournés vers la fabrication de pièces pour appareils médicaux, et des distilleries ont commencé à fabriquer du désinfectant pour les mains.
Bref, certaines entreprises ont dû trouver de nouveaux moyens d’offrir de la valeur à leurs clients et de répondre aux besoins changeants du public. « Les entreprises qui ont réussi à survivre au ralentissement économique sont celles qui avaient déjà investi dans la transformation numérique et le rehaussement des aptitudes de leur effectif. Ces entreprises ont pu revoir rapidement leur modèle d’affaires pour exploiter différemment la technologie, et se sont dans certains cas associées à des concurrents pour surmonter les contraintes logistiques actuelles », a expliqué M. Myers.
La collaboration est essentielle à la croissance et à la résilience
Pour être en mesure de créer de la valeur différemment, les entreprises doivent faire plus que simplement améliorer leurs procédés actuels. « Pour générer de la valeur, il est nécessaire d’aborder d’un nouvel œil les procédés critiques, a expliqué Jayson Myers. Il faut distinguer les procédés critiques qui peuvent générer ou non de la valeur. »
Pour concevoir de nouveaux procédés et créer de nouveaux types de solutions pour la clientèle , il faut un degré élevé de collaboration entre les entreprises qui forment l’écosystème. « Les secteurs de la technologie, de la recherche, de la fabrication et même des affaires et des services financiers doivent collaborer pour offrir des solutions vraiment novatrices à la clientèle », a recommandé M. Myers.
Trop de projets de transformation numérique aboutissent à l’échec. Le PDG a cité l’exemple d’entreprises qui ont investi dans une technologie qu’elles ne savent pas utiliser, ce qui les empêche d’atteindre les résultats souhaités. M. Myers a aussi noté que les entreprises technologiques n’ont pas toujours l’expertise industrielle ou tous les ingrédients nécessaires pour résoudre les problèmes des fabricants. « La technologie peut aider les entreprises à prospérer, mais elle peut aussi les paralyser. Il est par conséquent essentiel de prendre des décisions éclairées en matière de technologie. Beaucoup d’entreprises ne savent pas par où commencer elles sont dépassées par la technologie. » C’est là qu’entre en jeu la collaboration.
« Des entreprises qui décident de s’associer au lieu de s’en tenir à une relation fournisseur-client peuvent créer une valeur impossible à réaliser individuellement, a expliqué M. Myers. Quand on réunit des groupes compatibles, on peut réaliser de grandes choses. »
La fabrication de pointe pour surmonter la pandémie et les défis de l’avenir
L’organisme NGen s’est employé à soutenir la fabrication de produits essentiels pour combattre la pandémie. « Pendant les dix premiers jours du confinement, en mars, nous avons approuvé douze projets novateurs », a dit Jayson Myers. Mais le PDG reconnaît qu’au-delà de la pandémie, les entreprises devront encore s’appuyer sur des solutions de fabrication de pointe pour rester concurrentielles et assurer leur croissance. « S’ils veulent survivre après la pandémie, les fabricants devront continuer d’exploiter les avancées dans les domaines de l’automatisation, de la robotique et de l’intelligence artificielle », a-t-il dit.
Les ruptures de stock et la perturbation des chaînes logistiques ont donné aux entreprises l’occasion de nouer de nouveaux partenariats et d’évaluer les capacités dont elles auront besoin pour répondre à la nouvelle demande. « Quand les entreprises sont en mesure de collaborer pour croître et pour intégrer des technologies leur permettant de relever les défis de fabrication, elles ont l’occasion de créer une proposition de valeur exceptionnelle pour leurs clients », affirme M. Myers.
Il faut beaucoup d’argent pour investir dans la technologie, et les entreprises doivent être soutenues quand elles prennent des décisions judicieuses. « Depuis le début de la pandémie, les entreprises petites et grandes se sont surtout concentrées sur leurs liquidités, a dit M. Myers. Néanmoins, votre banque évaluera avec vous les investissements susceptibles de rendre votre entreprise plus résiliente et plus durable. »
NGen a pour mission de s’assurer que la fabrication reste au Canada, et que les entreprises utilisent la meilleure technologie disponible pour développer leurs capacités, créer des produits, et en fin de compte offrir une valeur distinctive et suffisamment concurrentielle pour assurer leur avenir au Canada.
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