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Investir peut être un excellent moyen d’accroître votre patrimoine. Et vous n’avez pas besoin d’être riche pour vous lancer !
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Avec l’aide d’une bonne stratégie de placement, vous pourrez adopter des habitudes efficaces et adaptées à votre mode de vie qui vous aideront à réaliser vos nouveaux objectifs.
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Si vous ne savez pas par où commencer, demandez à une conseillère ou un conseiller financier de vous épauler pour cerner vos objectifs et développer une stratégie axée sur vos besoins. Votre conseillère ou conseiller pourra également vous faire découvrir des outils financiers qui vous faciliteront la tâche.
Chrissy*, 44 ans, mariée et mère de deux enfants, raconte ses débuts dans le monde des placements et fait part des leçons qu’elle en a tirées.
Pour moi, il a toujours été important d’épargner. Quand j’étais enfant, ma mère m’a appris à mettre un dollar de côté chaque fois que je recevais de l’argent de poche, au lieu de tout dépenser en jeux vidéo et autres jouets. Elle me disait qu’il fallait absolument avoir des économies, pour pouvoir faire face aux imprévus. Elle m’a enseigné la valeur de l’épargne et de la planification des dépenses.
Mes parents étaient des épargnants. Ils ne faisaient pas d’achat sans avoir l’argent pour le financer. Et s’ils n’en avaient pas les moyens, ils ne le cachaient pas. Cette attitude m’a aidée à distinguer les désirs des besoins.
Par contre, j’ignorais tout des placements. C’est un sujet que nous n’avons jamais abordé. Les actions, les obligations et les fonds communs de placement étaient un mystère. Je croyais que les placements étaient réservés aux gens très riches ou aux banquiers de Bay Street. Je n’imaginais pas qu’une famille ordinaire comme la mienne puisse investir. Comme mon mari a eu une éducation semblable, nous n’avons jamais vraiment parlé des placements. Nous mettions régulièrement de l’argent de côté, mais l’idée d’investir sur le marché nous intimidait.
Cependant, étant donné que le coût de la vie ne cessait d’augmenter et que notre famille a eu de nouvelles responsabilités financières, comme épargner pour les études de nos enfants, l’avenir nous inquiétait de plus en plus. Combien la retraite nous coûterait-elle vraiment ? Est-ce que notre épargne serait suffisante ? Et qu’en serait-il de nos autres objectifs, comme envoyer nos enfants à l’université ? Comment pouvions-nous faire fructifier notre épargne au maximum ?
Nous redoutions de démarrer trop tard pour atteindre nos objectifs. Mon mari et moi avons réalisé que nous ne pourrions pas y arriver seuls, alors nous avons fait appel à une conseillère financière.
Comprendre le b.a.-ba des placements
Pour être honnête, investir peut sembler intimidant et hors de portée. Ça ne s’apprend pas à l’école. Et même si je sentais que c’était important, je ne savais pas du tout comment m’y prendre.
Pour commencer, notre conseillère nous a posé des questions afin de comprendre notre situation et nos objectifs. Ensuite, elle a évalué notre aisance à l’égard des placements et déterminé le type de compte qu’il nous fallait. Notre plus grand souci était la planification de la retraite. Notre conseillère nous a donc recommandé d’ouvrir un régime enregistré d’épargne-retraite, ou REER, un régime conçu, comme son nom l’indique, pour aider les Canadiens à épargner en vue de la retraite. Ce compte est facile à ouvrir et parfait pour les novices.
Comptes enregistrés
Ces comptes de placement sont enregistrés auprès du gouvernement fédéral et offrent des avantages fiscaux, comme la non-imposition ou l’imposition différée des intérêts ou des rendements. Il existe plusieurs types de comptes enregistrés au Canada :
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Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) destiné aux personnes qui veulent devenir propriétaires
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Régime enregistré d’épargne-retraite (REER) qui encourage les Canadiennes et les Canadiens à épargner en vue de la retraite
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Compte d’épargne libre d’impôt (CELI) qui permet aux Canadiennes et aux Canadiens de faire fructifier leur argent à l’abri de l’impôt
Comptes non enregistrés
Ces comptes n’offrent aucun avantage fiscal ; les gains en capital, les distributions et les autres revenus de placement sont imposés. Cela dit, ils peuvent s’avérer utiles lorsque les plafonds de cotisation des comptes enregistrés sont atteints.
Comprendre le risque
Nous avons donc établi un REER et versé une première cotisation. Nous devions ensuite décider de la façon de l’investir. Notre conseillère nous a dit qu’il était généralement recommandé d’avoir un portefeuille diversifié, c’est-à-dire de ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier.
Notre conseillère nous a expliqué que les fonds communs de placement sont souvent bien diversifiés, car ils investissent dans des centaines, voire des milliers, de titres différents. Il existe de nombreux fonds pour tous les objectifs de placement.
Nous avons aussi appris que l’horizon temporel et la tolérance au risque sont importants pour choisir un placement. L’horizon temporel dépend de l’objectif de votre placement et de la période pendant laquelle vous utiliserez l’argent épargné. La tolérance au risque représente le niveau de risque que vous êtes prêt à prendre pour faire croître votre placement.
Plus le risque est élevé, plus les fluctuations à court terme sont susceptibles d’être fortes. Notre conseillère a expliqué que les fonds communs de placement d’actions ont tendance à s’apprécier davantage à long terme que les stratégies de placement prudentes. Autrement dit, plus le risque est grand, plus le potentiel de gain est important.
Comme nous n’avons pas l’intention de puiser dans notre épargne-retraite avant une bonne vingtaine d’années, nous avons opté pour une stratégie de placement plus risquée. Notre conseillère nous a toutefois expliqué qu’une stratégie différente était souhaitable pour les placements à court terme, car l’incidence sur nos finances pourrait être considérable. Et elle nous a suggéré de réduire le risque à l’approche de notre départ à la retraite.
Forger de nouvelles habitudes
Il était tentant de changer notre mode de vie pour concrétiser nos objectifs de placement, mais mon mari et moi avons préféré faire preuve de constance, en commençant par des cibles modestes et faciles à atteindre.
Nous avons commencé par établir des cotisations préautorisées (CPA), pour virer automatiquement de l’argent dans notre compte de placement chaque semaine. La somme de départ n’était pas bien grande, seulement 25 $ par semaine. Puis, mon mari a obtenu une promotion et nous avons pu l’augmenter à 100 $ par semaine sans nous priver.
Par ailleurs, nous avons élaboré un budget pour faire le point sur nos dépenses et voir où nous pourrions trouver de l’argent à investir. Nous utilisons tous les deux l’appli Mobile RBC pour gérer nos finances et l’outil Budgets NOMI qui propose un budget en fonction de nos habitudes de consommation et d’épargne.
La fonction TrouvÉpargne NOMI analyse nos revenus et nos dépenses pour repérer les surplus et les transférer automatiquement de notre compte de chèques à notre compte d’épargne. Au début, TrouvÉpargne NOMI nous a aidés à économiser environ 20 $ de plus par semaine. Puis, à mesure que nous avons pris conscience de nos dépenses et continué à respecter le budget proposé par NOMI, la somme est passée à environ 75 $. Nous avons ainsi réussi à épargner plus de 2 000 $ au cours de la première année.
Prévoir les imprévus
Idéalement, nous ne voulons pas toucher à l’argent de nos REER avant la retraite. Mais que ferions-nous si nous avions besoin de fonds plus tôt que prévu ? Notre conseillère nous a rassurés et aidés à envisager l’avenir en toute confiance.
Elle nous a suggéré de placer une partie de notre surplus dans un CELI. Elle nous a expliqué que nous pourrions mettre de l’argent dans ce compte en vue de la retraite, mais que nous pourrions faire un retrait en cas de besoin, puis reverser l’argent l’année suivante. Avec une telle souplesse, nous pouvions dormir tranquilles.
En fin de compte, nous avons décidé de maintenir les cotisations périodiques à notre REER et d’investir les excédents éventuels dans un CELI pour combiner épargne à long terme et épargne à court terme. De plus, certains versements ponctuels que nous recevons, comme la remise canadienne sur le carbone et l’allocation canadienne pour enfants vont directement dans le CELI, de même que les primes de fin d’année et les remboursements d’impôt. De cette façon, nous investissons à long terme tout en nous constituant un filet de sécurité, au besoin.
Revoir nos objectifs
Je ne vous cacherai pas qu’au début, nous avions du mal à résister à la tentation de regarder le rendement de notre portefeuille tous les jours. C’était très satisfaisant de voir nos placements prendre de la valeur, mais en même temps, les fluctuations quotidiennes ont commencé à me stresser.
Lorsque j’en ai parlé à notre conseillère financière, elle m’a recommandé d’adopter une vision à long terme. Le marché évolue en dents de scie, c’est normal. Ce qui compte ce sont les résultats à long terme. Il vaut donc mieux éviter de consulter vos placements tous les jours et y jeter un coup d’œil une fois par trimestre seulement. Si les fluctuations du marché vous causent trop de stress, vous pourriez opter pour une stratégie de placement moins risquée. Parlez-en à votre conseillère ou conseiller !
Notre conseillère nous a également recommandé de faire le point avec elle une fois par an pour vérifier que notre portefeuille reste adapté à nos objectifs. Par exemple, quand notre aîné est entré au secondaire, nous avons modifié notre stratégie de placement pour qu’elle soit moins dynamique. Nous voulions protéger nos placements contre la volatilité du marché, afin d’avoir les fonds nécessaires pour payer les frais de scolarité et autres après l’obtention de son diplôme.
Les leçons que j’ai tirées de mon expérience
Malgré nos craintes quand nous nous sommes lancés dans l’aventure, mon mari et moi regrettons de ne pas avoir commencé plus tôt. En démarrant avec un objectif d’épargne modeste et un seul compte de placement, nous avons pu enrichir nos connaissances graduellement et gagner en confiance. Et maintenant, nous sommes convaincus de réaliser nos objectifs.
Mon conseil aux personnes qui songent à investir : commencez. Trouvez une conseillère ou un conseiller financier qui pourra répondre à vos questions et vous expliquer les options qui s’offrent à vous. N’attendez pas de gagner un certain revenu ; vous n’avez pas besoin d’avoir des dizaines de milliers de dollars en banque. Un compte de placement et un objectif d’épargne adapté à votre style de vie sont tout ce qu’il vous faut, et une conseillère ou un conseiller financier pourra vous aider à les mettre en place.
Vous adopterez rapidement de nouvelles habitudes d’épargne et de placement sans vous en rendre compte, et vous pourriez atteindre vos objectifs financiers plus tôt que vous ne le pensez.
Vous êtes prêt à vous lancer ? Visitez notre site Web pour trouver une conseillère ou un conseiller près de chez vous et établir le compte de placement qui répond à vos besoins.
* Les noms ont été changés pour protéger l’anonymat.
Les fonds communs de placement sont offerts par Fonds d’investissement Royal Inc. (« FIRI »). Les certificats de placement garanti et les comptes d’épargne-placement RBC sont offerts par l’entremise de Banque Royale du Canada et peuvent être détenus dans un compte de placement de FIRI dont les actifs sont inscrits au nom de FIRI à titre de prête-nom. FIRI, RBC Gestion mondiale d’actifs Inc., Banque Royale du Canada, Société Trust Royal du Canada et Compagnie Trust Royal sont des entités juridiques distinctes et affiliées. FIRI est inscrite au Québec en tant que cabinet de services financiers.
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