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L’intelligence artificielle au service des finances personnelles

Par RBC

Publié le 25 août 2023 • 3 min de lecture

L’intelligence artificielle (IA) demeure une science largement incomprise, et les mythes au sujet de son pouvoir — et des intentions de ses créateurs — abondent. En vérité, l’IA n’est pas capable de remplacer tous les emplois, de contrôler le monde ou d’apprendre à fonctionner comme le cerveau humain. En revanche, ce qu’elle peut faire, c’est d’aider les Canadiens à mieux gérer leur argent.

Le rôle de l’IA dans la gestion des finances personnelles

Les applications financières optimisées par l’IA peuvent automatiser et simplifier des processus complexes afin de rendre la gestion financière plus facile et accessible pour monsieur et madame Tout-le-Monde. Elles peuvent classer automatiquement les opérations, suivre les dépenses et produire des rapports financiers. Les outils budgétaires optimisés par l’IA peuvent analyser les habitudes de dépenses passées et fournir des renseignements en temps réel, maximisant ainsi la précision et l’efficacité.

L’incidence déjà perceptible de l’IA

Les institutions financières canadiennes utilisent déjà des outils optimisés par l’IA pour aider leurs clients à gérer leur argent efficacement. Par exemple, si vous avez déjà reçu une alerte vous avertissant que vous approchiez de votre limite de crédit ou qu’il y avait des activités inhabituelles dans votre compte, il s’agissait de l’IA à l’œuvre pour vous. Tous les renseignements fondés sur des données sont personnalisés, de sorte que vous puissiez facilement faire le suivi de vos finances.

Certains Canadiens y adhèrent, d’autres s’en méfient

Selon un nouveau sondage commandité par RBC, les Canadiens âgés de 18 à 34 ans ont une perception très positive de l’utilité de l’IA. Ces jeunes Canadiens sont plus enclins à avoir recours aux avantages de l’IA, comme l’épargne automatisée, la budgétisation, les perspectives et les prévisions de trésorerie. D’ailleurs, 65 % d’entre eux trouvent l’IA utile pour accélérer le paiement des factures.

Par contre, les Canadiens plus âgés semblent davantage méfiants. Seulement 38 % des 35 à 44 ans et 11 % des 55 ans et plus sont ouverts à l’utilisation d’applications ou de services optimisés par l’IA pour la gestion future de leurs finances personnelles.

Bien que 75 % des répondants aient exprimé un certain scepticisme à l’égard des capacités de l’IA, bon nombre d’entre eux l’utilisent peut-être déjà sans le savoir, d’autant plus que son influence augmente de façon subtile et constante.

Un avenir optimiste

Pour ceux qui comprennent l’IA ou y ont déjà eu recours, le sondage révèle une grande confiance à l’égard des applications d’IA. En fait, les Canadiens qui connaissent l’IA sont 34 % plus susceptibles de l’utiliser dans le futur que les autres. Autrement dit, plus les gens seront renseignés, plus ils adopteront l’IA à des fins personnelles, y compris pour la gestion de leurs finances.

Les résultats du sondage laissent entrevoir un avenir optimiste, où l’IA sera plus largement acceptée, comprise et adoptée. Pour les personnes qui cherchent à gérer leur argent avec plus de facilité et de précision, c’est très prometteur.

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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