Publié le 19 avril 2023 • 4 min de lecture
Ce n’est un secret pour personne qu’il est difficile de se tailler une place sur le marché immobilier canadien. L’accession à la propriété est de plus en plus coûteuse depuis les dernières années et comme l’accessibilité est un sujet de préoccupation pour de nombreux acheteurs en particulier en raison de la hausse des taux d’intérêt au cours de la dernière année la location est attrayante pour certains.
Les prix des maisons ont fortement augmenté dans tout le pays pendant la pandémie et les hausses de taux d’intérêt au cours de la dernière année ont alourdi le coût d’un emprunt hypothécaire. Si l’on ajoute à cette situation le retour des étudiants étrangers à la formule d’apprentissage en personne et la reprise de l’immigration après la pandémie, il n’est pas étonnant que le marché de location ait explosé.
En fait, le rapport annuel sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) indique que le taux d’inoccupation national pour les appartements locatifs résidentiels est tombé à 1,9 % en 2022, comparativement à 3,1 % l’année précédente, soit le taux le plus bas depuis plus de vingt ans. La diminution de l’offre entraîne une hausse des prix. Le loyer d’un appartement de deux chambres a également fait un bond important de 5,6 % en 2022.
Compte tenu de la situation actuelle des marchés de location et du logement, est-il préférable de louer ou d’acheter de nos jours ?
L’éternel débat location/achat
Depuis des décennies, les Canadiens s’interrogent : « Vaut-il mieux louer ou acheter ? » Soupesons les avantages et les inconvénients de chaque option.
Les arguments en faveur de la location
Malgré la hausse du prix des loyers, la location reste une option de logement à court terme plus abordable que l’achat, en plus d’offrir une plus grande flexibilité aux personnes en quête de mobilité, que ce soit parce qu’elles considèrent un emploi dans une autre ville ou en raison de déplacements prévus à court terme (pour le travail ou les loisirs). Il s’agit également d’une option pratique et accessible pour les nouveaux arrivants qui s’installent au Canada.
Exempte des frais d’entretien inévitablement associés à l’acquisition d’une propriété, la location offre une certaine prévisibilité aux personnes qui préfèrent, ou qui ont besoin que leurs frais mensuels de subsistance restent stables.
Les arguments en faveur de l’achat
Sur le plan financier, la valeur d’investissement à long terme d’une maison demeure très avantageuse. La valeur d’une maison moyenne au Canada s’étant accrue progressivement au cours des 25 dernières années, les propriétaires ont pu se constituer un capital au fil du temps, ce qui contribue à leur valeur nette et à leur sécurité financière future.
Sur le plan émotionnel, être propriétaire d’une maison permet de s’établir de façon plus permanente, de décorer les pièces et d’aménager un jardin comme bon nous semble et de vivre dans un quartier que l’on apprécie. Bref, acheter offre une certaine stabilité à long terme ainsi qu’une tranquillité d’esprit dont on ne bénéficie pas forcément avec un bail à court terme.
À long terme, le fait d’être propriétaire plutôt que locataire d’un logement tend à être plus avantageux sur le plan financier, et ce, malgré les fluctuations inévitables de taux d’intérêt. Si vous hésitez entre l’achat et la location, il existe quelques outils utiles pour vous aider dans votre prise de décision.
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Remplacez votre loyer mensuel par un versement hypothécaire avec notre Calculatrice louer ou acheter
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Déterminez combien vous pouvez vous permettre de payer pour une maison et établissez votre préadmissibilité à un prêt hypothécaire avec l’outil Accessibilité réelle à la propriété
Tout compte fait, l’idéal est de rencontrer un conseiller en prêts hypothécaires qui tiendra compte de votre situation financière globale et vous aidera à déterminer si l’achat d’une propriété convient à votre situation.
Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.
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