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Cybersécurité 101 : deux serrures valent mieux qu’une

Par Diane Amato

Publié le 3 octobre 2022 • 3 min de lecture

La cybercriminalité est en hausse au Canada, ciblant les particuliers, les familles et les entreprises. Heureusement, assurer sa cybersécurité n’est pas si complexe. La clé : savoir comment empêcher les pirates informatiques et les escrocs d’accéder à ses systèmes et à ses comptes. Notre série Cybersécurité 101 vise à vous donner des outils et des conseils de base pour vous protéger, vous, votre famille et vos données dans le monde numérique. Lorsque vous commencez un nouvel emploi, ou que vous faites une demande de passeport ou même de carte de bibliothèque, vous devez généralement présenter deux pièces d’identité. Alors, quand vous accédez à un site Web pour effectuer une opération bancaire ou consulter votre compte, n’est-il pas logique de prouver votre identité de façon aussi rigoureuse, étant donné la confidentialité des renseignements qui s’y trouvent ? C’est à ce besoin que répond la vérification en deux étapes (ou authentification multifacteur). Également appelée authentification à deux facteurs, cette méthode requiert un deuxième élément d’identification (ou deuxième facteur), en plus de votre nom d’utilisateur et de votre mot de passe, pour prouver votre identité avant de passer à l’étape suivante. Les facteurs peuvent être de différentes natures, mais en général, les renseignements demandés pour prouver votre identité appartiennent aux catégories suivantes :
  • Quelque chose que vous connaissez – p. ex., mot de passe, NIP ou réponses à des questions de sécurité
  • Quelque chose que vous avez – p. ex., code envoyé par message texte ou application comme Google Authenticator
  • Quelque chose que vous êtes – p. ex., empreinte digitale, palmaire ou rétinienne
Selon les cas, l’authentification multifactorielle est activée automatiquement ou bien vous pouvez choisir de l’utiliser ou non. Comme plus de 80 % des infractions sont attribuables à des renseignements d’identification volés ou faciles à deviner, le fait d’ajouter une deuxième couche de protection crée un obstacle supplémentaire important et susceptible de bloquer les pirates informatiques. En fait, il a été prouvé que l’authentification multifactorielle permet de repousser la majorité des attaques de type hameçonnage, harponnage et bourrage de renseignements d’identification. C’est comme si vous ajoutiez une serrure à votre porte ! Notre plan de match de la cybersécurité La Chambre forte explique comment activer l’authentification multifactorielle sur diverses plateformes afin de renforcer la cybersécurité. De plus, il propose d’autres mesures et renseignements utiles pour améliorer vos aptitudes en cybersécurité.

Consultez La chambre forte pour découvrir d’autres conseils.

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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