Achat ou location d’un bien immobilier commercial pour votre entreprise ? 5 questions à se poser
Publié le 22 juillet 2022 • 3 min de lecture
La décision d’acheter ou de louer un espace commercial dépend principalement de facteurs propres à votre entreprise. Voici 5 questions à vous poser afin de trouver la meilleure solution pour votre entreprise.
1) Disposez-vous des liquidités nécessaires pour effectuer une mise de fonds ?
Habituellement, les hypothèques commerciales exigent une mise de fonds plus importante que les prêts hypothécaires résidentiels. Avant de prendre la décision d’acheter, il est important de vérifier si vous disposez du montant forfaitaire nécessaire. « En plus d’une mise de fonds d’au moins 25 %, les propriétaires doivent également tenir compte des dépenses initiales associées à l’achat d’une propriété, notamment les frais d’évaluation, les frais juridiques et les honoraires immobiliers », souligne Joanne Ironside, directrice de comptes d’entreprise à RBC.
2) À combien s’élèveront les paiements mensuels ?
Si les versements hypothécaires pour vos locaux de rêve sont nettement plus élevés que votre loyer actuel, vous devrez vous assurer que les liquidités de votre entreprise sont suffisantes pour soutenir cet engagement majeur à long terme.
3) La location offre-t-elle de la souplesse ?
À quel point l’emplacement est-il important pour le succès de votre entreprise ? Par exemple, pourriez-vous déménager afin de profiter de prix moins élevés ? Par contre, si un certain emplacement physique est important pour la réussite et la durabilité de votre entreprise, il serait logique d’acheter afin d’avoir un contrôle à long terme sur vos locaux.
4) Vos liquidités mensuelles sont-elles suffisantes pour couvrir les coûts d’une propriété ?
Une propriété entraîne toujours des coûts d’entretien. Pensez aux dépenses comme les taxes foncières, les services publics et les travaux de maintenance et de réparation dont les propriétaires doivent s’acquitter, contrairement aux locataires.De plus, contrairement à une propriété résidentielle, les propriétés commerciales ont habituellement un cycle de vente plus long. Ainsi, vos liquidités devront couvrir plusieurs mois de versements hypothécaires pendant le processus de vente, que votre entreprise soit fermée ou installée dans de nouveaux locaux.
5) À quoi ressemblera votre lieu de travail de l’avenir ?
Compte tenu des nombreux changements engendrés par la pandémie de COVID-19 (notamment, le télétravail et le magasinage en ligne), il sera important de comprendre les tendances de votre secteur et d’évaluer les besoins à long terme associés à votre lieu de travail physique.
Par exemple, si vous prévoyez une expansion importante ou la transformation de vos activités, il serait peut-être judicieux de louer pour le moment, car une hypothèque commerciale est assortie de frais (frais juridiques, frais d’évaluation, frais d’installation, etc.). Ces frais supplémentaires pourraient s’avérer inutiles si vous devez chercher un nouvel espace d’ici quelques années.
Par contre, si vous avez déjà effectué des changements durables et que vos liquidités vous permettent de payer une hypothèque, le temps est peut-être venu pour votre entreprise d’investir dans le secteur immobilier.
EN RÉSUMÉ
La décision de louer ou d’acheter une propriété commerciale repose sur votre situation financière actuelle et potentielle, les tendances de votre secteur et votre vision de votre entreprise. Un directeur de comptes peut vous aider à déterminer l’option qui vous convient le mieux afin de créer un plan pour atteindre vos objectifs.
Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.
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