Publié le 17 juin 2022 • 8 min de lecture
L’équipe Médias et divertissements de RBC a pris la mesure des défis auxquels sont confrontés les producteurs émergents lorsqu’ils cherchent du financement, et à quel point ces défis sont encore plus difficiles à surmonter pour les personnes autochtones, noires et de couleur (PANDC). Le nouveau programme de producteurs émergents PANDC de RBC vise à fournir un accès au financement et à d’autres formes de soutien essentiel pour les producteurs de la communauté PANDC qui veulent se lancer.
Plus de création de contenu
Les possibilités de diffuser des contenus audiovisuels sont plus nombreuses aujourd’hui. Les plateformes comme CBC Gem, APTN Lumi et Crave permettent aux producteurs émergents de faire connaître leurs contenus plus que jamais auparavant. C’est la bonne nouvelle. Le problème se pose lorsque ces producteurs cherchent un financement provisoire pour couvrir les besoins en trésorerie de la production avant de recevoir les crédits d’impôt (ce qui peut prendre de 18 à 24 mois). « Les producteurs émergents éprouvent souvent des difficultés à démontrer leurs capacités, ce qui complique l’obtention du financement » explique Margaret Lewis, directrice de comptes commerciaux au sein de l’équipe Médias et divertissements de RBC, et canadienne d’origine nigériane. « Habituellement, les prêteurs veulent voir un historique des projets aboutis, une expérience dans les demandes de crédits d’impôt pour leurs productions, et une base financière qui offre la sécurité. »
Une situation sans issue
Cameron Skura, de patrimoine métis, est directeur de comptes commerciaux à RBC. Il a une expérience comme acteur. Il travaille avec Margaret Lewis au sein du groupe Médias et divertissements de RBC et observe que les producteurs émergents qui essaient d’obtenir du financement sont en quelque sorte dans une impasse. « Un producteur, dont le financement du projet est déjà entièrement garanti par des contreparties de première qualité, ne pourra pas faire tourner les caméras parce qu’il n’a pas la trésorerie nécessaire pour le soutenir jusqu’à la mise à disposition des fonds », explique-t-il.
En examinant les obstacles à l’accès aux prêts à la production dans le secteur cinématographique et médiatique, l’équipe a constaté que, même si le processus de prêt ne répondait pas aux besoins des producteurs émergents, il y avait, parmi ceux qui ne parviennent pas à obtenir un financement, une surreprésentation des personnes autochtones, noires et de couleur. « Qu’il s’agisse des organismes de financement ou des diffuseurs, il existe depuis des années, de façon systémique, des obstacles qui empêchent les producteurs PANDC de disposer d’occasions et de financement pour la création de contenu », constate Margaret Lewis.
Un programme pour combler les lacunes en matière d’accès
Margaret Lewis a pris l’initiative de s’interroger sur la cause, de cerner les obstacles en consultant des experts du secteur, et de comprendre comment mieux soutenir ces communautés. L’équipe Médias et divertissements, ainsi que d’autres groupes de RBC, s’est mobilisée pour prendre acte des défis et ouvrir la voie au changement.
« À tous les niveaux de l’organisation, nous avons reçu un soutien important pour appuyer nos collègues afin de bousculer le statu quo et de solliciter la rétroaction de divers organismes du secteur sur les points de friction. C’était un véritable effort d’équipe », affirme Andrew Giosa, vice-président, Médias et divertissements, à RBC.
En collaboration avec Farhana Kassam, directrice générale de l’équipe du Bureau national du crédit à l’entreprise de RBC, le programme de producteurs émergents PANDC a été conçu par la suite pour permettre un cheminement efficace vers l’accès au financement, y compris à la trésorerie. « En tant qu’enfant d’un entrepreneur canadien d’origine ougandaise, j’ai pu constater directement les différences dans l’accès au financement pour les entrepreneurs PANDC », constate Farhana Kassam. Être capable de mener à bien un programme comme celui-ci n’est pas un mince exploit. La démarche partagée par les diverses équipes de transmettre des messages positifs et d’appuyer la nouvelle génération des talents PANDC démontre clairement l’engagement de RBC à soutenir les communautés racisées. »
L’accès à des capitaux à un coût abordable représente un autre aspect majeur du programme. « De nombreux producteurs émergents finissent par s’adresser à des financiers privés plus dispendieux », explique Margaret Lewis. « Le résultat est qu’ils pourraient devoir renoncer à se payer eux-mêmes pour pouvoir obtenir un financement privé, ou même renoncer à une partie de la propriété de leur projet. Nous voulions aussi en partie créer ce programme pour donner accès au financement bancaire, qui propose généralement des capitaux à un coût inférieur. »
Le programme offre une nouvelle occasion de favoriser les relations avec les spécialistes du financement des médias, ce qui permet aux producteurs émergents d’établir des liens avec une équipe bien formée et expérimentée. « Le programme offrira une réponse globale pour le soutien des professionnels aux producteurs émergents et contribuera à la réalisation de leurs projets », déclare Cameron Skura. « Le financement d’un projet est précieux, mais les conseils sur la façon de modifier ou d’adapter celui-ci afin qu’il puisse être financé le sont aussi », ajoute Andrew Giosa.
Un engagement durable
L’investissement dans les arts est une priorité de longue date pour RBC. « Nous reconnaissons que les arts contribuent au dynamisme des collectivités et à la vigueur de l’économie, affirme Andrew Giosa. RBC est fermement déterminée à donner les moyens de réaliser leurs rêves et leurs aspirations aux producteurs émergents de notre pays, et il est très important que les films et les programmes télévisés qui sont produits soient aussi diversifiés et inclusifs que les collectivités dans lesquelles nous vivons en tant que Canadiens. » Le programme adhère à l’engagement pluriannuel de RBC d’appuyer les talents émergents et de les aider à s’établir grâce à l’initiative Artistes émergents RBC qui a investi plus de 90 millions de dollars dans la formation, les réseaux et la visibilité de programmes nouveaux pour un public diversifié. De plus, il s’inscrit dans l’engagement permanent de RBC envers la diversité et inclusion, qui est la pierre angulaire des valeurs de la banque depuis des années et qui a récemment été renforcé par son Plan d’action de lutte au racisme systémique RBC, lancé en 2020. « RBC est déterminée à favoriser l’inclusion et les possibilités pour tous, et nous continuons de chercher des moyens d’ouvrir la voie vers un avenir meilleur. Nous sommes extrêmement fiers de notre nouveau programme de producteurs émergents PANDC qui facilite l’accès aux capitaux pour les producteurs de médias PANDC désirant partager leurs histoires et créer au Canada des contenus cinématographiques et médiatiques d’intérêt. Ce programme s’appuie sur notre initiative entrepreneuriale PANDC lancée en 2021 et qui est déjà une réussite », déclare Niranjan Vivekanandan, premier vice-président, Fidélisation, récompenses et solutions de paiement des commerçants, et président du Conseil de direction sur la diversité, Bureau national, Exploitation, Services bancaires canadiens à RBC.
Reconnaissant que le racisme systémique répandu a fortement désavantagé les personnes autochtones, noires et de couleur, le plan d’intervention de RBC comprend les engagements actuels envers les communautés autochtones, l’engagement sur cinq ans de 100 millions de dollars de prêts aux petites entreprises d’entrepreneurs noirs et l’engagement d’investir 50 millions de dollars d’ici 2025 par l’intermédiaire d’Objectif avenir RBC afin de créer des voies de prospérité pour 25 000 jeunes PANDC grâce aux investissements dans le perfectionnement des compétences et le mentorat. Associé à l’engagement de RBC envers les artistes émergents et à sa promesse d’impact social, le programme vient compléter l’objectif de la société de contribuer à la réussite des clients et à la prospérité des collectivités.
Donner des moyens aux cinéastes de demain
L’équipe de RBC espère que le programme de producteurs émergents PANDC est un outil que les futurs chefs de file du secteur pourront utiliser pour faire progresser et accélérer leur carrière, en renforçant leur expérience initiale et en favorisant l’équité dans leurs activités.
En outre, il est nécessaire de raconter les histoires de ces producteurs, un besoin auquel ce programme peut répondre. « On a beaucoup parlé récemment de la façon dont les peuples autochtones ont été traités », observe Cameron Skura pour donner un exemple. « Et je pense qu’il y a beaucoup d’intérêt à comprendre l’histoire. Donner aux cinéastes autochtones, ainsi qu’à d’autres producteurs PANDC, la maîtrise complète sur leurs créations est la meilleure façon de mettre en avant leurs histoires. Nous voulons permettre aux voix de la nouvelle génération de se faire entendre. »
Le programme de producteurs émergents PANDC de RBC sera lancé le 10 juin. Pour en savoir plus sur les directives et sur le programme, communiquez avec un spécialiste des médias et du divertissement.
Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.
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