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Vous envisagez de vendre votre logement aux États-Unis? Voici d’abord quatre questions à considérer

Par Diane Amato

Publié le 24 juin 2024 • 5 min de lecture

Ces dernières années, l’économie a évolué, car la hausse des taux d’intérêt, la faiblesse du dollar canadien et l’augmentation du coût de la vie ont pesé sur le budget des Canadiens des deux côtés de la frontière.

Compte tenu de ces facteurs, si vous possédez un bien immobilier aux États-Unis, vous envisagez peut-être de le vendre. Avant de le mettre sur le marché, il vaut la peine de vous poser quelques questions pour déterminer si le moment est opportun pour vendre.

1. Quelle est la valeur nette de votre logement?

Dans certains marchés, la valeur des biens immobiliers américains a fortement augmenté pendant la pandémie… et n’a pas vraiment diminué depuis. Selon l’emplacement de votre bien, les prix se sont peut-être stabilisés ou la valeur de votre logement a peut-être augmenté. « Les Canadiens doivent connaître la valeur de leur logement aux États-Unis pour pouvoir utiliser une partie de leur patrimoine », déclare Alain Forget, vice-président, chef des ventes et de l’expansion des affaires à RBC.

Si la vente de votre logement aux États-Unis peut être une décision lucrative, le fait de retirer une partie de sa valeur nette au moyen d’une marge de crédit sur valeur domiciliaire vous procurerait des liquidités en dollars américains. « Vous pouvez obtenir ces liquidités sans subir un taux de change de 35 % à 37 % », précise M. Forget.

2. Votre logement est-il en bon état?

Votre logement a-t-il besoin de rénovations? Les marchés immobiliers de certaines régions prisées aux États-Unis peuvent être très concurrentiels, et votre logement devra peut-être être prêt à accueillir ses nouveaux occupants pour être vendu au prix souhaité.

« De nombreux propriétaires canadiens se rendent compte que leur logement a besoin d’être rénové », affirme M. Forget. Si vous envisagez de vendre, n’oubliez pas de prendre en compte le temps et l’argent potentiellement nécessaires pour effectuer les réparations et rénovations avant de mettre votre logement sur le marché.

3. Pouvez-vous refinancer votre logement?

« Le patrimoine de nombreux Canadiens a augmenté grâce à l’augmentation de la valeur nette de leur bien aux États-Unis », affirme M. Forget. « Cela est particulièrement vrai s’ils ont acheté il y a 12 ans, lorsque le dollar canadien et le dollar américain étaient à parité. Il s’agit d’une occasion opportune d’envisager un refinancement. »

M. Forget suggère notamment de procéder à un refinancement afin de verrouiller un taux pour une durée de trois à dix ans dans le cadre d’un prêt hypothécaire avec retrait de liquidités. Vous pouvez ensuite utiliser les fonds obtenus pour rénover votre logement, ou régler des factures et des dépenses aux États-Unis. « Il est très avantageux de disposer de dollars américains sans avoir à se soucier des fluctuations des coûts de change », indique M. Forget.

4. Connaissez-vous vos obligations fiscales américaines1?

Aux États-Unis, comme au Canada, si vous vendez votre logement à un prix supérieur à celui que vous avez payé initialement, vous devez payer un impôt sur la différence, après déduction de certaines dépenses; c’est ce que l’on appelle l’impôt sur les gains en capital.

De plus, même en tant que résident canadien, votre obligation fiscale vis-à-vis du gouvernement américain prime.

Si vous possédez votre bien depuis au moins un an, vous serez assujetti à l’impôt à long terme sur les gains en capital aux taux suivants (données de 2024) :

  • 0 % si vous êtes contribuable célibataire et que votre revenu imposable est inférieur à 47 025 $

  • 15 % si vous êtes déclarant célibataire et que votre revenu imposable est inférieur à 518 900 $

  • 20 % si vous êtes déclarant célibataire et que votre revenu imposable est supérieur à 518 900 $

  • Les gains en capital sont imposés comme le revenu ordinaire gagné aux États-Unis si vous êtes propriétaire de votre bien depuis moins d’un an.

Vous envisagez de vendre votre bien aux États-Unis?

Que vous travailliez encore et ayez besoin d’une meilleure stratégie d’épargne, ou que vous soyez à la retraite et souhaitiez améliorer un régime existant, prenez en main votre avenir financier dès aujourd’hui.

En savoir plus

1 Consultez vos conseillers financiers, fiscaux, juridiques et autres avant de faire une demande de prêt hypothécaire aux États-Unis.

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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