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Gérer ses finances lors d’études à l’étranger

Par Denise O’Connell

Publié le 3 décembre 2024 • 6 min de lecture

TLPL

  • Si étudier à l’étranger est une expérience incroyable qui peut néanmoins présenter des défis financiers.

  • Établissez un budget qui tient compte des taux de change et des fluctuations potentielles.

  • N’oubliez pas les frais sur les opérations internationales et les opérations de change.

  • Un visa d’immigration pourrait vous autoriser à travailler pendant vos études et ainsi à compenser les coûts.

Étudier dans un autre pays est une expérience très enrichissante. D’ailleurs, environ 11 % des étudiants canadiens de premier cycle font le choix de partir à l’étranger au cours de leur parcours universitaire.

Si cela fait partie de vos projets, sachez que vous ne devrez pas seulement vous préparer à découvrir une nouvelle cuisine et une nouvelle langue, vous devrez également composer avec une monnaie et un système bancaire différents. Voici donc cinq questions importantes à vous poser avant de partir.

1. Dans quel pays devrais-je aller étudier ?


Si vous n’en êtes qu’aux prémices de la planification de vos études internationales, vous avez l’embarras du choix. Vous pouvez choisir d’obtenir votre diplôme au sein d’une université étrangère, ou d’une université canadienne qui offre un programme d’échange d’étudiants ou un semestre ou plus à l’étranger.

Si vous voulez obtenir votre diplôme à l’étranger, voici quelques éléments à prendre en considération :

  • Le coût : Certains pays offrent des droits de scolarité plus abordables que d’autres, notamment pour les diplômes d’études supérieures.

  • La citoyenneté ou la résidence : Si vous avez la citoyenneté d’un autre pays, vérifiez si celle-ci vous rend admissible à une subvention des droits de scolarité. Dans certains pays, les droits de scolarité sont réduits ou inexistants pour les résidents et les citoyens.

  • L’admissibilité aux prêts étudiants : Si vous prévoyez de payer les droits de scolarité à l’aide de prêts étudiants, mais que vous ne participez pas à un programme canadien, vérifiez si l’université à laquelle vous comptez vous inscrire est bien admissible et renseignez-vous quant au montant que vous pourriez recevoir.

2. Quel est mon budget ?

Avant de partir à l’aventure, prenez le temps de réfléchir à votre budget. Vous devez planifier les dépenses de base… et prévoir un peu d’argent en surplus pour profiter de la vie locale ! Voici quelques dépenses à inclure :

  • Droits de scolarité

  • Loyer et services publics

  • Nourriture

  • Vêtements

  • Divertissement

  • Transports

  • Téléphone mobile

Autre dépense très importante : une assurance médicale complète. En effet, tomber malade à l’étranger peut être onéreux et votre assurance maladie canadienne ne couvrira pas les frais.

Par ailleurs, les activités et les articles courants peuvent avoir un coût très différent de celui auquel vous êtes habitué au Canada. Au fil du temps, vous ferez le calcul rapidement, mais n’oubliez pas de suivre vos dépenses en dollars canadiens et dans la monnaie locale.

3. En quoi les variations du taux de change me concernent-elles ?

Vous savez probablement déjà qu’un dollar canadien peut donner un montant différent dans une autre monnaie. Des facteurs de portée mondiale font que les taux de change varient constamment, ce qui peut compliquer la budgétisation.

Voici quelques conseils pour atténuer l’incidence des variations du taux de change :

  • Limitez le nombre d’opérations de change, car chaque fois que vous convertissez de l’argent, des frais s’ajoutent. Vous pouvez également obtenir un taux plus avantageux si vous échangez un montant élevé en une seule opération.

  • Payez le plus de choses possible à l’avance pour éviter qu’à vos dépenses ne s’ajoutent de trop nombreux frais d’opération de change.

  • Prévoyez une marge de 10 % dans votre budget pour tenir compte des fluctuations.

4. Quelles sont mes options en matière de services bancaires ?

Il pourrait vous sembler plus simple de continuer à utiliser votre compte bancaire canadien à l’étranger. Toutefois, si vous restez à l’extérieur du pays pendant une période prolongée, les frais de retrait au GAB et de conversion vont rapidement s’additionner.

Voici quelques éléments à prendre en considération au moment de décider comment vous effectuerez vos opérations bancaires :

  • Partenariats bancaires : De nombreuses banques canadiennes ont des partenariats avec des banques d’autres pays. Vérifier donc auprès de votre établissement bancaire si c’est son cas.

  • Comptes étudiants étrangers : Certaines banques (au Canada et ailleurs) offrent des comptes réservés aux étudiants qui partent étudier à l’étranger, ce qui peut faciliter les opérations en devises.

  • Documents nécessaires : Habituellement, certains documents sont requis pour ouvrir un compte dans une banque locale. Assurez-vous de quitter le Canada avec ces documents en main.

  • Cartes de crédit : Envisagez l’obtention d’une carte de crédit canadienne qui ne facture pas de frais sur opérations de change. En effet, avec certaines cartes, ces frais peuvent être supérieurs à 3 % par opération ! Vous pouvez également obtenir une carte de crédit locale pour étudiant, surtout si vous avez ouvert un compte dans une banque du pays et que vous avez de l’argent en monnaie locale.

Adressez-vous à votre banque (locale et à l’étranger) pour connaître les options de services bancaires qui conviennent le mieux aux étudiants étrangers.  

5. Puis-je travailler pendant mes études ?

Vivre à l’étranger tout en finançant des études peut s’avérer coûteux. De nombreux étudiants choisissent de travailler à temps partiel pour couvrir une partie des frais.

Voici quelques renseignements importants à connaître concernant le travail à l’étranger :

  • Vérifiez votre visa d’étudiant, il pourrait vous autoriser à travailler qu’un certain nombre d’heures par semaine.

  • Envisagez l’ouverture d’un compte dans une banque locale. Vous en aurez besoin pour déposer votre chèque de paie, ce qui vous évitera les longs délais de traitement ou les frais supplémentaires qui s’appliquent lorsque vous déposez un chèque étranger dans un compte canadien. De plus, certains employeurs ne sont pas en mesure de déposer la paie dans un compte de banque étrangère.

Bien que coûteuses, les études à l’étranger représentent une occasion enrichissante. Avec un peu de préparation et de planification, vous limiterez le stress financier et pourrez consacrer plus de temps à vos études et à votre séjour hors du pays. 

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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Sujets:

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